On est récemment tombés sur une archive datant de 1993 dans laquelle on voit Lauryn Hill nous faire la visite de sa chambre à l’université Columbia, à New York. Cet extrait d’un peu moins de deux minutes est tout ce qu’il y a de plus savoureux. Dans sa personnalité, ses goûts, ses inspirations, sa manière de présenter les choses et de jouer avec la caméra, on peut déceler en Lauryn Hill l’immense potentiel qu’elle va ensuite mettre à profit dans sa carrière musicale.
Publicité
@consequence Lauryn Hill giving a tour of her dorm room at Columbia University in 1993, just a few months before the Fugees would release their debut album. #laurynhill #thefugees #90s #bluntedonreality #hiphop ♬ original sound - consequence
Publicité
En creusant un peu plus loin, on apprend que cette interview assez rare de Lauryn Hill est réalisée par Entertainment Tonight. La jeune étudiante alors âgée de 18 ans fréquente l’université Columbia mais ce n’est pas pour cela que l’interview est effectuée. En effet, en 1993, Lauryn Hill joue le rôle de Rita Louise Watson dans Sister Act 2, et ET est donc venu à sa rencontre. Elle y développe notamment le fait d’être une “student/artist” et le train de vie que cela nécessite.
Autre moment fort de la vidéo, la présentation de son lit “où il y a toujours quelque chose dessus”. Lauryn Hill en sort un T-shirt des Fugees, son groupe de hip-hop avec Wyclef Jean et Pras Michel. C’est avec eux qu’elle commencera son ascension musicale, sortant, à peine quelques mois après cette visite, le premier album du groupe : Blunted on Reality. En 1998, elle sortira, en solo cette fois-ci, un album absolument culte qui fête ses 25 ans cette année et qui n’a pas pris une ride.
Publicité
Et comme on est sympa et qu’on ne veut que votre plaisir en cette fin d’année, voilà pour les plus curieux ou nostalgiques la vidéo entière republiée par ET début décembre. La chanteuse y développe entre autres son début de carrière et la musique qu’elle définit comme sa “priorité”, mais pas pour “devenir riche ou être une superstar”, car Lauryn Hill a toujours vu les choses différemment.