Émission emblématique de TF1 au début des années 2000, et de retour sur C8 depuis peu, Y’a que la vérité qui compte nous a offert son lot de séquences incroyables, alors on a classé les meilleurs (et les pires) moments de l’émission. La vérité est au bout du couloir.
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10# Télérama piège l’émission
On commence par un grand classique de Y’a que la vérité qui compte : les histoires de trahison et de pardon. En 2005, on découvre l’histoire d’Emmanuelle et Patricia, deux amies qui se sont perdues de vue après une histoire d’adultère. Tous les ingrédients d’une bonne soirée sur TF1 sont réunis… Sauf que tout est faux et mis en scène par le magazine Télérama. Le but : montrer que l’émission ne vérifie pas les histoires. Et prouver que TF1 fait du voyeurisme et du sensationnalisme. Sacré scoop.
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9# Les retrouvailles de deux sœurs… bien aidées par le public
Y’a que la vérité qui compte, c’est Bataille et Fontaine, évidemment. C’est Rebecca et Sam le guide muet en loges. Mais c’est aussi un public qui se régale des petites histoires qui se déroulent devant lui. Et parfois, il a son importance.
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Après huit longues années de brouille à cause d’une histoire d’héritage, Sylviane invite sa sœur Nicole pour lui proposer de renouer les liens. Mais Nicole n’est pas très chaude et refuse même d’ouvrir le rideau. Mais devant l’innocente insistance des animateurs et les “Oooooh” du public, l’invitée cède sur un “On va ouvrir et puis c’est tout”. C’est beau des réconciliations presque pas forcées.
8# Le chauffeur amoureux de sa passagère
Imaginez, vous venez à la télé en espérant apprendre une nouvelle incroyable. Et finalement, c’est le chauffeur du bus 27 qui est là pour vous dire “Je t’aime”. Bizarre, non ? C’est pourtant ce qui est arrivé à Céline. Et vu sa tête quand elle découvre l’image de Sébastien dans la télé, on sait déjà que notre chauffeur va prendre un stop. Et pour ne rien arranger, le jeune homme commence sa déclaration par un lapsus graveleux. Les prochains trajets s’annoncent longs.
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7# Elle est amoureuse de son banquier
Imaginez, vous venez à la télé en espérant apprendre une nouvelle incroyable. Et finalement, c’est la cliente de votre banque qui est là pour vous dire “Je t’aime”. Toujours bizarre, non ? Cette fois, on rencontre l’insistante Ayala. Et si elle est sur TF1, c’est pour déclarer sa flamme à son conseiller bancaire, Geoffroy. Le jeune homme préfère prendre tout ça à la rigolade mais garde le rideau fermé en rappelant qu’il est déjà en couple. Le seul rendez-vous entre les deux, ce sera pour parler découvert et agios.
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6# Son amant en prison, elle tente de reconquérir son ex
Les histoires d’adultère dans Y’a que la vérité qui compte, c’est toujours un régal. Mais là, Marina et Damien ont mis la barre assez haut. Damien met un terme à quatre ans de relation après des tromperies de sa compagne pendant plus d’un an avec un homme désormais en prison. Marina vient sur TF1 pour lui avouer son amour, son envie d’acheter une maison, de se marier et d’avoir des enfants. Très ému mais solide sur ses appuis, le jeune homme trompé ne replonge pas et garde le rideau fermé. Il reste toujours le parloir pour Marina.
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5# Des émouvantes retrouvailles entre père et fille
Y’a que la vérité qui compte, c’est des histoires d’amour et de trahison. Des histoires bizarres, aussi. Mais c’est aussi de belles retrouvailles. Celles qui filent une petite larme, assis sur le canapé.
Parmi les nombreuses histoires, on retrouve celle de Carole qui n’a pas vu son père, Jean-Marc, depuis l’âge de 3 ans. Vingt-trois ans après, la jeune femme, désormais maman, souhaite renouer les liens. Les yeux sont embués, la voix et les mains tremblent : bref, tout ce qu’on aime dans l’émission. Et quand on demande à Jean-Marc comment il reconnaît si rapidement Carole : “Parce que c’est mes yeux.” Saloperie de poussière dans l’œil.
4# Elle a 28 ans et aime un garçon de 18 ans
Sur TF1, on a eu droit à pas mal d’histoires assez surprenantes. Parmi elles, celle de la lunaire Christelle, 28 ans, folle amoureuse d’Alexandre, 18 ans. Les deux se rencontrent dans le bus et abandonnent leurs relations respectives au bout de quelques jours pour une love story express.
Problème : la maman d’Alexandre n’est pas très emballée par la différence d’âge entre les deux. Surtout, on assiste à une incroyable performance de Christelle avec, en point d’orgue, une anecdote sur une peluche à qui elle donne le biberon et qu’elle a baptisé Jacomo, le surnom d’Alexandre. Le jeune homme est gêné. Nous aussi. Il garde le rideau fermé. Et on le comprend.
3# Coup de foudre au canyoning
Non, ce n’est pas le titre du dernier Fabien Onteniente. Mais bien une histoire incroyable signée Bataille et Fontaine. Sur le papier, il y avait tous les ingrédients d’un désastre annoncé. Et pourtant.
Lily rencontre Patrick lors d’une sortie canyoning en groupe. Les deux ne sont pas adressés un mot. Mais c’est suffisant pour que le cœur de la jeune femme déborde d’amour et qu’elle décide de contacter TF1. Sur le plateau, Patrick ne reconnaît évidemment pas Lily. Mais, à la surprise générale, le sportif se laisse convaincre et ouvre le rideau. Encore plus improbable, dans une émission best of, on apprendra que nos deux amoureux de sports aquatiques sont finalement en couple grâce à l’émission. Prenez ça, Loana et Jean-Édouard.
2# Elle pardonne au responsable de la mort de son fils
Désolé, on va un peu plomber l’ambiance. Mais Y’a que la vérité qui compte, c’est aussi des moments durs et bouleversants. En avril 1987, Lionel, alors âgé de 20 ans, s’endort au volant. Son ami Emmanuel est tué dans l’accident. Après seize ans sans nouvelle, Lucette, la mère d’Emmanuel, invite Lionel sur le plateau pour lui pardonner. On découvre un homme encore rongé par la culpabilité face à une femme qui a mis longtemps à effacer la rancœur. Le rideau s’ouvre finalement sur l’une des histoires les plus fortes de l’émission.
1# Le coming out de Bruno
Dès son premier numéro, en 2002, Y’a que la vérité offre une séquence très émouvante aux téléspectateurs. Bruno invite sa mère, et sa sœur, Paulette et Annie, pour leur révéler une homosexualité qu’il ne cache plus qu’à sa famille, redoutant leur réaction. Et face à la nouvelle, Paulette réagit mal : visage caché dans les mains, elle lâche un “C’est pas vrai” avant de rester quasiment muette. En face, son fils expose son envie de vivre sa vie et sa peur d’être rejeté. Au moment fatidique, sa mère refuse dans un premier temps d’ouvrir le rideau. Avant de se laisser convaincre par sa fille et les animateurs, sans grande conviction. Une séquence à la fois pesante et émouvante. Mais on retient surtout le courage de Bruno.