Une étude britannique démontre que la musique, surtout si elle est calme et sans paroles, augmenterait notre productivité et notre bonheur.
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Vous savez ce qu’on dit des goûts et des couleurs (que ça ne se discute pas) — notamment en termes de musique. Là où certains préfèrent travailler en silence, d’autres passent la journée avec leurs écouteurs ou leur casque. Et s’il n’y a pas de vérité générale à ce sujet, une étude britannique repérée par nos confrères de Trax tend à défendre la thèse des bienfaits de la musique sur notre productivité, surtout si cette dernière est lente et sans parole. Explications.
Musique, bonheur et concentration
“MusicWorks”, l’étude menée par PRS et PPL For Music, deux organismes de gestion des droits d’auteur, a testé la concentration, la rapidité et l’enthousiasme des participants en les soumettant à des exercices d’orthographe ou de mathématiques. En comparant les résultats à ceux d’autres études similaires, MusicWorks dévoile donc que 88 % des personnes soumises aux tests ont obtenu de meilleurs résultats lorsqu’ils avaient de la musique dans les oreilles.
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“Mais comment c’est possible, Jamie ?” Eh bien, c’est très simple, enfin presque. Tout se joue dans le cerveau, où l’écoute d’un morceau dit “joyeux” dynamiserait la transmission de la dopamine, la molécule à l’origine de notre “plaisir” (avec la sérotonine) et améliorerait notre concentration, entre autres. Du coup, un joli morceau vous rend heureux et apte à vous appliquer.
Au-delà de ce constat, Trax cite d’autres études mises en avant par MusicWorks, soulignant quelques petits détails concernant ces morceaux. On découvre sans réelle surprise que l’on est plus concentré si la musique est sans paroles, lente, pas trop forte et ne comporte pas trop de variations de rythme (l’inverse de tout cela provoquant d’autres stimulations cérébrales à même d’altérer notre concentration).
On remarquera que l’étude est menée donc par PRS et PPL For Music, deux agences de gestion des droits d’auteur (l’équivalent de la Sacem française pour faire très simple). Le site dédié à l’étude incite donc les commerçants et les tenanciers de bars et de restaurants à diffuser de la musique — et donc à payer des droits à PRS et PPL For Music.
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Petite sélection d’albums pour travailler
Comme ce n’est pas la première fois que cette corrélation entre musique et travail est évoquée, on a tendance à y croire un minimum. Du coup, quelle musique écouter ? Du classique, évidemment, mais aussi de la techno minimale, ou de l’ambient. À titre d’exemples, voici quelques albums qui, en plus d’avoir fait leurs preuves chez Konbini, rentrent dans les caractéristiques annoncées plus haut :
Aphex Twin – Selected Ambient Works 85-92
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Four Tet – There Is Love in You
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Fatima Yamaha – Imaginary Lines
Romare – Projections
Superpoze – Opening
Bonus : la musique des films des studios Ghibli