Du slasher, le seul Marvel de l’année et plein de ressorties culte : les 20 films à voir en juillet

Profitez de l’été pour rattraper ou réviser vos classiques, entre autres sorties attendues.

A voir aussi sur Konbini

Les Fantômes de Jonathan Millet (Memento) – sortie en salle le 3 juillet

Dans le genre films passés par Cannes qui ont marqué la Croisette dans une section parallèle à celle de la compétition officielle, Les Fantômes a frappé fort. Premier long-métrage de fiction du réalisateur Jonathan Millet, ce film sur ce migrant syrien débarqué en France pour fuir le régime de Bachar Al-Assad qui va traquer clandestinement l’homme qui l’a torturé en prison est un coup de poing comme le cinéma français n’en offre que trop peu.

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Pendant ce temps sur Terre de Jérémy Clapin (Diaphana) – sortie en salle le 3 juillet

Le nom de Clapin a longtemps été associé à l’animation, et pour cause : le réalisateur est connu pour l’incroyable tour de force J’ai perdu mon corps. Pour son passage au live action, l’artiste s’attaque à de la science-fiction française faite avec un budget limité. Pas simple, et pourtant réussi. Chapeau.

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Horizon : Une saga américaine de Kevin Costner (Metropolitan FilmExport) – sortie en salle le 3 juillet

Projet pharamineux et gigantesque du cinéaste qui fait son grand retour (c’est le premier volet d’une quadrilogie) dans l’univers vieillissant du western, qu’on aime ou qu’on n’aime pas (on ne dit pas que c’est notre cas, mais un peu quand même), c’est un gros morceau de cinéma qu’il faudra voir en salle.

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Paris, Texas de Wim Wenders (Tamasa) – ressortie en salle le 3 juillet

Le plus grand film de Wim Wenders – et peut-être même de l’histoire – resort en salle, quarante ans après avoir décroché la Palme d’or à Cannes. Le regard mélancolique d’Harry Dean Stanton, le désert du Texas, les motels, les plus bouleversantes des retrouvailles amoureuses à travers la glace sans tain d’un peep-show et la beauté de Nastassja Kinski. Toute la grâce et la douleur d’un amour fou vu par le regard si poétique de Wim Wenders qui filme la déambulation comme personne, à voir et revoir sans modération.

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Les Sept Samouraïs d’Akira Kurosawa (The Jokers/Les Bookmakers) – ressortie en salle le 3 juillet

Le chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre, et dans une version remastérisée. Une sortie rare, qu’il ne faudra rater sous absolument aucun prétexte.

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Moi, Moche et Méchant 4 de Patrick Delage & Chris Renaud (Universal) – sortie en salle le 10 juillet

Gru de retour, on est déjà clients. Mais la promo marketing du film, qui s’est autant moqué de l’utilisation de l’IA par les studios que du franchisage à outrance des univers filmiques de super-héros, nous a attrapés. Film pour enfants ? Peut-être. Rien à faire : on y sera.

Sons de Gustav Möller (Les Films du Losange) – sortie en salle le 10 juillet

Cinq ans après le très remarqué The Guilty (2019), thriller en temps réel dans une centrale d’appel de police, Gustav Möller revient avec Sons, un thriller carcéral porté par la formidable Sidse Babett Knudsen (Borgen, Westworld…), qui sort en salle le 12 juillet.

Eva, gardienne de prison, découvre que Mikkel, un jeune homme lié à son passé, est transféré dans son établissement pénitentiaire. Elle demande alors sa mutation pour être transférée dans l’unité de ce jeune homme, unité où sont incarcérés les détenus les plus violents et les plus dangereux. Commence alors un jeu de tension psychologique opposant la gardienne et le détenu. Moralement trouble et psychologiquement tendu, Sons est une nouvelle réussite.

Only the River Flows de Shujun Wei (Ad Vitam) – sortie en salle le 10 juillet

Un thriller chinois très beau, très dur, très lent, mais plus que prenant, et passé un peu trop inaperçu dans la compétition d’Un certain regard du Festival de Cannes 2023. On vous assure que ça vaut le déplacement.

Creation of the Gods I: Kingdom of Storms de Wu Ershan (Eurozoom) – sortie en salle le 10 juillet

Après une sortie événement sur quelques copies seulement qui a fait grand bruit, Heylight Pictures a eu la bonne idée de s’associer au distributeur Eurozoom pour une diffusion nationale à grande échelle. Ce que méritait cette grande fresque foutraque de fantasy, premier épisode d’une trilogie qui fait saliver les fans du genre.

Arizona Dream d’Emir Kusturica (Malavida) – ressortie en salle le 10 juillet

Kusturica, c’est deux Palmes d’or, dont l’immense Underground – qui est classé bien haut dans notre gros classement des Palmes d’or. C’est un cinéma rare, poétique, complètement fou, qui a marqué les années 1980 et 1990. C’est un cinéma serbe, mais qui a su sortir de son territoire à quelques rares exceptions près, dont ce passage par le cinéma hollywoodien avec ce petit bout d’années 1990 qui a marqué toute une génération.

Longlegs d’Oz Perkins (Metropolitan FilmExport) – sortie en salle le 10 juillet

Cela faisait combien de temps qu’on n’avait pas eu un thriller poisseux intelligent et auteurisant sur un serial killer outre-Atlantique ? On ne sait pas pour vous, mais pour nous, c’est un petit événement. Sans même parler du casting dingue, de la photo vraisemblablement sublime ou de l’ambiance qui s’annonce glauque à souhait.

Twisters de Lee Isaac Chung (Warner Bros.) – sortie en salle le 17 juillet

Vingt-huit ans après le film catastrophe de Jan de Bont, coécrit par Michael Crichton (Jurassic Park), Twister revient sous la forme d’une suite toujours centrée sur des chasseurs de tornades aux États-Unis. Glen Powell (Tout sauf toi) et Daisy Edgar-Jones (Normal People) remplacent Bill Paxton et Helen Hunt dans les rôles principaux, prêts à prendre tous les risques pour traquer et étudier ce phénomène météorologique aussi fascinant que terrifiant.

Eat the Night de Caroline Poggi et Jonathan Vinel (Tandem) – sortie en salle le 17 juillet

Présenté à la Quinzaine des cinéastes au Festival de Cannes cette année, Eat the Night est le nouveau bébé du tandem de réalisateurs Caroline Poggi et Jonathan Vinel (Jessica Forever). Un drame sur l’adolescence poignant et mélancolique, qui met en scène une romance gay filmée avec tendresse et démontre une nouvelle fois leur amour pour les jeux vidéo, à travers un MMORPG de fantasy qu’ils ont entièrement imaginé pour les besoins du film. L’un de nos coups de cœur cannois de 2024.

Deadpool & Wolverine de Shawn Levy (The Walt Disney Company) – sortie en salle le 24 juillet

Le seul film du MCU de 2024 est aussi l’un des plus attendus de ces dernières années. Et pour cause, les fans l’attendent au tournant : l’arrivée de l’imprévisible et trash Deadpool dans cet univers étendu, le retour de Hugh Jackman dans la peau de Wolverine, les liens intrigants avec la série Loki et la TVA, le teasing des X-Men en approche… Un troisième volet qu’on espère aussi tordant, sanglant et irrévérencieux que les précédents, avec en plus un duo déjà culte en tête d’affiche.

Paddington de Paul King (StudioCanal) – ressortie en salle le 24 juillet

Alerte douceur, nostalgie et sandwichs à la marmelade. Avant son retour dans de nouvelles aventures au Pérou, en salle le 5 février prochain, l’ourson préféré du grand écran revient cet été dans les salles obscures. L’occasion de se pencher ou se repencher sur la genèse du petit ours péruvien qui débarquait il y a dix ans à Londres, à la recherche d’un foyer, d’une vie meilleure et de réconfort qu’il trouvera chez la famille Brown.

Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet (UGC Distribution) – ressortie en salle le 24 juillet

Une pluie de récompenses et 23 millions d’entrées en salle à travers le monde : c’est peu dire que Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est instantanément devenu culte, avec son actrice mutine, ses couleurs rétro, son Montmartre de carte postale, sa nostalgie enfantine et sa BO signée Yann Tiersen. Le film de Jean-Pierre Jeunet ressort cet été en salle, pile-poil à l’heure pour l’arrivée d’une vague de touristes en France qui pourront ainsi vivre leur rêve parisien le temps d’un film.

Tangerine, The Florida Project et Red Rocket de Sean Baker (Le Pacte) – ressortie en salle le 24 juillet

Pour accompagner la sortie prochaine d’Anora, Palme d’or 2024, en salle le 30 octobre 2024, Le Pacte a décidé de ressortir les trois précédents longs-métrages de Sean Baker. Tangerine (2015) – un film sur les prostitués transgenres de Los Angeles entièrement filmé à l’iPhone –, The Florida Project (2017) – une chronique de l’Amérique des ultra-pauvres qui occupent des motels en périphérie de Disney World et également un des plus beaux films sur l’enfance sous forme de gros bonbons acidulé – et Red Rocket (2021) – sur une excentrique ancienne star du porno de retour dans sa ville natale du Texas – vont donc faire leur retour dans les salles obscures.

L’occasion de découvrir ou redécouvrir un pan de la filmographie de Sean Baker – ses deux premiers films, Starlet et Prince of Broadway, ne sont jamais sortis en salle en France –, cinéaste de la marge, qui pose un regard quasi documentaire dans des films toujours pop sur le monde des défavorisés de l’Amérique.

Cycle Marcel Pagnol (Carlotta) – ressortie en salle le 24 juillet

2024 marque le cinquantenaire de la disparition de Marcel Pagnol. Dix de ses plus grands films, dont la trilogie marseillaise, ressortent au cinéma pour une grande rétrospective. De Marius à Manon des sources, en passant par Angèle ou La Fille du puisatier, l’été cinéma sera provençal ou ne sera pas.

MaXXXine de Ti West (Condor) – sortie en salle le 31 juillet

Troisième et dernier volet de la trilogie X entamée par Ti West, revisite du genre et en particulier des films d’horreur américains des années 1970 et 1980. Maxine Minx (Mia Goth), désormais à Los Angeles après avoir survécu au massacre de Pearl et Howard, tente de faire carrière dans le cinéma. Mais lorsqu’un tueur en série sème la terreur dans la ville, les traumatismes des événements de X et Pearl reviennent la hanter. L’actrice britannique sera très bien entourée dans ce dernier opus, avec la présence notable de Kevin Bacon, Giancarlo Esposito, Lily Collins ou encore Bobby Cannavale.

Comme le feu de Philippe Lesage (Tandem/Shellac) – sortie en salle le 31 juillet

Dans le film du Québécois Philippe Lesage, c’est la médiocrité parentale et masculine qui sert de prétexte pour raconter l’adolescence et ses tourments. Nous sommes ici dans un chalet au milieu de la forêt québécoise où les retrouvailles entre Blake, un réalisateur, et Albert, son ami et acteur avec qui il ne tourne plus, tournent au vinaigre, entre rancœur et non-dits. Sa fille Aliocha, son fils Max et Jeff, l’ami de ce dernier, très amoureux d’Aliocha, assistent, impuissants, à la dislocation vocale et puérile de leur amitié.

Comme le feu prend son temps pour filmer ces longues et inquiétantes parties de chasse et de pêche ou ces dîners verbeux et arrosés, pour documenter avec beaucoup d’amertume la désillusion du regard adolescent sur des adultes, égoïstes, aigris et même menaçants.