Ça y est, les gagnant·e·s du concours BigPicture Natural World Photography 2024 ont été annoncé·e·s. Les photographies primées donnent l’occasion de prendre le temps d’admirer la nature et de s’émerveiller face aux splendeurs du monde. Le concours regroupe plusieurs catégories telles que : “L’art de la nature”, “La vie aquatique”, “La vie ailée”, “Paysages”, “Paysages aquatiques et flore”, “Faune terrestre”, “Nature humaine” et “Reportage photo : perspectives insolites”. En plus de la beauté des photographies, le concours met en avant “la biodiversité et les nombreuses menaces auxquelles notre planète est confrontée”, décrit The Guardian.
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Le concours, existant depuis onze ans maintenant, encourage les photographes du monde entier à exposer leur vision de la nature. Le ou la gagnant·e du grand prix recevra, en plus d’une dotation d’une valeur de 5 000 dollars, l’opportunité d’être exposé·e dans l’exposition annuelle de la California Academy of Science. Les lauréat·e·s des autres catégories recevront chacun·e 1 000 dollars et verront leurs images gagnantes présentées dans l’exposition annuelle.
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Cette année, le grand prix a été décerné à Jaime Rojo, un photographe espagnol de National Geographic pour sa photographie “La forêt des monarques”. Cette photographie cache un secret : ce qui semble être du feuillage sont en réalité des papillons monarques. Au sein de la catégorie “Vie aquatique”, le photojournaliste canadien Shane Gross nous invite à observer la migration des têtards : “Ces têtards de crapauds de l’ouest (Anaxyrus boreas) migrent chaque jour en masse des parties les plus profondes de ce lac vers les eaux peu profondes et ensoleillées pour se nourrir d’algues”.
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On peut aussi s’émerveiller face à un serpent qui se confond dans les branches d’un arbre la nuit avec la photographie “La beauté du désert du Thar” prise par la photographe animalière indienne Hema Palan pour la catégorie “Faune terrestre”. Le photographe suisse Franco Banfi a obtenu le premier prix de la catégorie “La vie ailée” pour sa photographie nommée “L’harmonie et le chaos sous-marins” représentant des fous de Bassan plongeant en pic en Écosse. “Passant la majeure partie de leur vie en mer, ces oiseaux peuvent plonger à près de 22 mètres de profondeur pour se nourrir, attrapant leurs proies dans les airs et les attrapant en effectuant un piqué“, apprend-on grâce au photographe.
Pour la catégorie “Paysages aquatiques et flore”, le photographe de renom Géo Cloete a immortalisé à la fois des anémones et un ciel nocturne en Afrique du Sud pour sa photo “En célébration”. “Une image qui a pris des années à se faire, car le photographe a voulu mettre en évidence le rôle que jouent les marées et les vagues dans la vie des anémones de sable (Bunodactis reynaudi)”, explicite le concours. Nous sommes époustouflé·e·s face à des lucioles au Japon avec la photographie “Forêt de poussière d’étoiles” capturée par le photographe japonais Kazuaki Koseki dans la catégorie “L’art de la nature”.
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Dans la catégorie “Nature humaine”, c’est la biologiste et pompière forestière californienne Maddy Rifka qui a photographié “Bon feu” dans le comté de Humboldt. “Nous sommes habitués à voir les mots ‘feu de forêt’ et ‘Californie’ et à penser immédiatement à la dévastation. Dans de nombreux cas en Californie, c’est vrai, mais le feu lui-même est une force de renouveau, une force avec laquelle les paysages nord-américains ont été façonnés – une force pour le bien.”
Et enfin, concernant la catégorie “Reportage photo : Perspectives insolites”, c’est le photojournaliste et cinéaste canadien Pierre Mather qui a remporté le prix avec sa série “Les fantômes du Nord”, où les animaux semblent être seulement des apparitions grâce à la technique photographique de la longue exposition.
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Vous pouvez retrouver le palmarès 2024 sur le site de BigPicture Natural World Photography.