Des films (et une série) cultes en 4K, des nouveautés indispensables et des redécouvertes : on commence Noël en avance avec cette sélection de Blu-ray et DVD

Publié le par Arthur Cios,

(© Warner Bros. / Blaq Out)

Il est jamais trop tôt.

A voir aussi sur Konbini

Tous les mois, Konbini revient sur les sorties en support physique les plus marquantes des derniers jours, histoire de soutenir un secteur tristement en perdition, mais aussi parce qu’on est nombreux chez Konbini à collectionner et à aimer avoir physiquement nos films préférés chez nous.

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Brisby et le secret de Nimh, de Don Bluth (Rimini Editions, Blu-ray)

On ne reconnaît pas assez le talent de Bluth et son importance, dans un monde où l’on réduit l’animation à Walt Disney. Si un film devait vous prouver son impact et son talent, c’est bien ce récit, tragique et sublime, de cette souris et ses enfants tentant de survivre dans un environnement hostile. Magnifique, de bout en bout.

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(© Rimini Editions)

Chantal Akerman, coffret 14 Blu-ray (!) (Capricci)

Des coffrets qui retracent la filmographie complète d’artistes, on en a. Rien qu’il y a peu de temps, Carlotta éditait toutes les œuvres de Jean Eustache. C’est évident que ce genre d’opération est bien plus importante pour des artistes rarement édités, rares. Qu’on préfère ça à un coffret Spielberg, en gros. Capricci fait plus fort encore, en accompagnement de son travail autour du film culte Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles, et de sa cinéaste trop peu étudiée Chantal Akerman. Tous ses films, de son premier en 1972 à son dernier en 2015, en passant par des courts. Quarante-six films, dont vingt et un longs, pour la plupart restaurés en 2K ou 4K, tous réunis dans un gigantesque coffret de quatorze Blu-ray, contenant en plus une pluie d’archives dingues.

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Que vous soyez fans de son travail, que vous ne connaissiez que par bribes, ou qu’elle vous soit totalement étrangère, c’est la plus belle et importante sortie de cette fin d’année, sans l’ombre d’un doute. À mettre sous tous les sapins des aficionados de septième art, et de toutes et tous les curieux.

(© Capricci)

Civil War, d’Alex Garland (Metropolitan FilmExport, 4K/Blu-ray/DVD)

Le cinéaste derrière Ex Machina, Annihilation et Men a offert un des plus gros morceaux de cinéma de l’année avec sa dystopie sur le photojournalisme au cœur d’une guerre civile aux États-Unis. Du genre qu’on ne veut qu’en 4K chez nous.

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(© Metropolitan FilmExport)

Dune : Deuxième Partie, de Denis Villeneuve (Warner Bros., 4K/Blu-ray/DVD)

A-t-on vraiment besoin d’expliquer pourquoi il ne faut pas passer à côté de la sortie en 4K du nouveau Dune ? Vraiment ?

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(© Warner Bros.)

Frantz, de François Ozon (StudioCanal, Blu-ray)

Dire que l’un des plus beaux films, si ce n’est le plus beau, d’Ozon n’avait pas encore de version Blu-ray… Comment saisir la beauté de ce noir et blanc, de ces décors, de ce grain, de cette image, de Pierre Niney et Paula Beer, sans ça ? Incompréhensible.

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(© Studiocanal)

Friends, coffret collector complet en 4K (Warner Bros.)

À l’heure où la série disparaît des plateformes tous les six mois, et où la qualité du streaming n’est toujours pas au niveau des Blu-ray 4K, ce type de sortie devrait être un événement pour toutes et tous les fans. Et c’est sans même parler des bonus, allant des bêtisiers à des scripts, en passant par des documentaires. Véritablement indispensable.

(© Warner Bros.)

Furiosa : Une saga Mad Max, de George Miller (Warner Bros., 4K/Blu-ray/DVD)

Il n’y a que les débiles pour ne pas être séduits par l’exceptionnelle proposition de Miller en suite de son Fury Road. Et la Warner l’a bien compris. Elle propose donc son nouveau volet en solo, en binôme avec Fury Road, ou dans un gros coffret avec tous les Mad Max, en DVD, ou en Blu-ray, ou en 4K. Chacun y trouvera sa formule idéale. Ici, vu qu’on a déjà la trilogie, on partirait d’office sur le double programme en 4K, et on ne le regretterait certainement pas.

(© Warner Bros.)

Kinds of Kindness, de Yórgos Lánthimos (Disney, Blu-ray/DVD)

Peut-être que la sélection à Cannes, à quelques mois à peine du mastodonte Pauvres Créatures, a fait du mal au triptyque de Lánthimos, qui n’est déjà plus commenté. Soyez au-dessus de la mêlée, et achetez ce Blu-ray, pour le prêter à toutes les fines bouches qui n’ont pas eu l’audace de voir la pépite sur grand écran.

(© Disney / 20th Century Studios)

L’Enfer des armes, de Tsui Hark (Spectrum Films, Blu-ray)

Le souvenir ému de notre découverte d’un des tout premiers Tsui Hark (son troisième) sur grand écran, de sa violence et de sa cruauté, est encore palpable que l’éditeur Spectrum Films le sort en Blu-ray, avec ses deux montages – le director’s cut d’un côté, et la version internationale de l’autre.

(© Spectrum Films)

La trilogie de la vengeance, de Park Chan-wook (Metropolitan FilmExport, 4K/Blu-ray)

Vous connaissez Old Boy. Vous connaissez peut-être moins Sympathy for Mr. Vengeance, ou Lady Vengeance, les deux films qui complètent ce qu’on appelle communément la trilogie de la vengeance. Oui, c’est logique. Metropolitan a la bonne idée de sortir dans un même sublime coffret les trois films de l’immense cinéaste coréen Park Chan-wook, accompagnés d’une dizaine d’heures de bonus et de surcroît du story-board d’Old Boy. Un grand oui.

(© HK Video / Metropolitan FilmExport)

La Zone d’intérêt, de Jonathan Glazer (Blaq Out, 4K/Blu-ray/DVD)

Le plus grand film de l’année doit être vu sur grand écran, c’est une obligation. Quitte à devoir le découvrir, ou le redécouvrir sur sa télé, autant que ce soit en 4K. D’autant plus qu’on ne peut que se réjouir de voir un film d’auteur récent n’étant pas un blockbuster avoir une sortie comme celle-ci, avec pléthore de bonus et un travail sur l’image remarquable.

(© Blaq Out)

Le Choix des armes, d’Alain Corneau (StudioCanal, Nos années 80, Blu-ray)

Dans la large sélection de ce début de série des années 1980 par StudioCanal, notre cœur penche vers un polar mésestimé, qui va autant piocher vers le cinéma noir d’avant-guerre que vers la modernité de son époque. Racontant la pègre parisienne, avec un ton maussade, et un Yves Montand, comme toujours chez Corneau, froid et rigide (et impressionnant).

(© Studiocanal)

Le Comte de Monte-Cristo, de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière (Pathé, 4K/Blu-ray/DVD)

Il reste encore des maisons qui, face à l’immense succès populaire d’un film en salle, savent peaufiner sa sortie en physique. Les nombreuses et très belles éditions du blockbuster français de l’année le prouvent, et nous ne sommes que joie.

(© Pathé)

Le Deuxième Acte, de Quentin Dupieux (Diaphana, Blu-ray/DVD)

Parfois, être prolifique peut jouer des tours. Tout le monde a encore tellement Yannick en tête que personne n’était prêt à la décharge méta du Blier des temps modernes qu’est Le Deuxième Acte. Laissons le temps au temps, et pour ce faire, l’avoir en Blu-ray nous semble la plus belle des manières de procéder.

(© Diaphana)

Le Golem, de Paul Wegener et Carl Boese (Potemkine, Blu-ray/DVD)

Film expressionniste (même si Wegener s’en est toujours défendu) allemand des années 1920 rare sur le folklore juif, superbement restauré et diffusé aujourd’hui par Potemkine qui souligne l’incroyable qualité visuelle, le travail sur les décors et les costumes du film – la troisième tentative d’adaptation par le cinéaste, et la version définitive.

(© Potemkine)

Le Successeur, de Xavier Legrand (Blaq Out, DVD)

Peut-on être légèrement déçus que l’un des meilleurs films de l’année, signant le grand retour de Xavier Legrand quelques années après le séisme Jusqu’à la garde, ne soit disponible qu’en DVD ? Peut-être. Est-ce qu’on va s’empêcher de le voir, encore et encore ? Absolument pas.

(© Blaq Out)

Les Misérables, de Jean-Paul Le Chanois (Pathé, Blu-ray/DVD)

Jean Valjean, Cosette et tout le tralala : vous connaissez la chanson. Sauf que dans les nombreuses adaptations au cinéma de la grande fresque de Victor Hugo, une demeurait trop méconnue du jeune public, et Pathé a la bonté de le remastériser en Blu-ray pour que tout le monde puisse redécouvrir la version un peu culte et à la production mastodonte (avec la RDA, c’était dire l’enjeu à l’époque) portée par Jean Gabin, Bernard Blier et Danièle Delorme.

(© Pathé)

Legend of the Sacred Stone, de Chris Huang (Spectrum Films, Blu-ray)

Spectrum Films enchaîne les bangers, en sortant pour la première fois en France (et en Blu-ray de surcroît) un film hors du commun, littéralement. Imaginez un film d’arts martiaux façon wu xia pian mais en mode fantasy historique, et surtout en marionnettes à la Dark Crystal – en réalité, provenant du théâtre traditionnel taïwanais communément appelé le pò͘-tē-hì. Avec les combats, les cascades et tout. On vous assure que vous n’avez jamais vu ça. Et comme Spectrum ne fait jamais les choses à moitié, vous aurez même un autre volet, Demigod: The Legend Begins. Tout simplement.

(© Spectrum Films)

Little Buddha, de Bernardo Bertolucci (Rimini Editions, 4K/Blu-ray)

Pas le plus connu des Bertolucci, alors qu’il gagnerait à l’être. Le jeune Keanu Reeves en gamin à qui l’on vient dire qu’il est peut-être la réincarnation du chef spirituel d’une délégation de moines bouddhistes venue du Bhoutan. Loin d’être parfait, il est tout de même porté par une sacrée prestation de Reeves, et une sacrée photographie.

(© Rimini Editions)

Memory, de Michel Franco (Metropolitan FilmExport, Blu-ray/DVD)

Trop peu de gens ont vu en salle le dernier Franco, superbe récit sur la mémoire, l’amour, ce qu’on sacrifie pour les autres. Un film avec une prestation dingue de Jessica Chastain, et surtout de Peter Sarsgaard, que vous devez rattraper en Blu-ray au plus vite. Vraiment.

(© Metropolitan FilmExport)

Monkey Man, de Dev Patel (Universal Pictures, 4K/Blu-ray/DVD)

Le premier film de Dev Patel acteur est un condensé d’action, inspiré par les plus grands du genre, et rappelle à ceux qui l’auraient oublié qu’en plus d’être un grand acteur (et artiste), Patel est ceinture noire de taekwondo. Autant dire que ça casse vraiment des mâchoires.

(© Universal Pictures)

Mon ami robot, de Pablo Berger (Wild Side, Blu-ray/DVD)

L’amitié entre un robot et un chien va-t-elle vous faire autant pleurer que nous ? On y met notre main au feu. Sublime fable muette du cinéaste espagnol Berger sur la fragilité de l’amitié, et le fait de la préserver absolument. Indispensable dans votre DVDthèque.

(© Wild Side)

Rocky 5, de John G. Avildsen, et Rocky Balboa, de Sylvester Stallone (Warner Bros., 4K/Blu-ray)

La Warner continue de ressortir la plus grande saga sur la boxe en 4K, avec les cinq et sixième films. Et si on a clairement une préférence pour le dernier, réalisation de Stallone, grand retour après des années, et présenté ici en plus avec son director’s cut, c’est une collection qu’on a juste envie de compléter et d’avoir sous la main à tout moment.

(© Warner Bros.)

Six femmes pour l’assassin, de Mario Bava (StudioCanal, Blu-ray)

Pièce maîtresse du giallo, pierre angulaire du cinéma d’horreur, on se surprend à n’avoir eu à date qu’une édition (rare) du Bava en Blu-ray – en l’occurrence, chez Make My Day, la série gérée par Jean-Baptiste Thoret. Le film est de nouveau disponible au plus grand nombre, et on ne peut que s’en réjouir.

(© Studiocanal)

Spring Breakers, de Harmony Korine (StudioCanal, Blu-ray)

Que Korine soit devenu un gros troll qui cherche la polémique est une chose que personne ne peut nier. Tout comme personne ne peut nier qu’aux débuts des années 2010, il nous a foutu un sacré truc dans la tronche avec son épopée de quatre étudiantes fauchées prêtes à tout pour vivre leur spring break. Le film a pris un coup de vieux, à plein d’égards, mais reste un objet qu’on est ravis de voir en Blu-ray, encore et encore.

(© Studiocanal)

The Bikeriders, de Jeff Nichols (Universal Pictures, 4K/Blu-ray/DVD)

Le réalisateur derrière Mud ou Loving continue son exploration des laissés-pour-compte dans ce récit sublime d’un gang de bikers qui voulait juste vivre sa vie avant que l’organisation devienne incontrôlable, délaissant certains sur le bord de la route au passage. Beaucoup trop beau pour ne pas vouloir le revoir encore et encore en 4K.

(© Universal Pictures)

Le Cercle, de Gore Verbinski (Paramount Pictures, 4K/Blu-ray)

Rares sont les cas où les remakes américains sont a minima aussi bons que les originaux, voire meilleurs. Eh bien ici, si on considère Ringu de Hideo Nakata comme une vraie frousse d’ambiance, la version hollywoodienne est un exemple du genre, qui se réapproprie l’imagerie et les codes, tout en poussant les curseurs de l’horreur pour en faire un pendant plus intense, plus efficace, moins subtil, mais tout aussi impressionnant – et important dans l’histoire du cinéma. En 4K, c’est encore mieux.

(© Paramount Pictures)

They Shot the Piano Player, de Javier Mariscal et Fernando Trueba (Blaq Out, DVD)

Impressionnante vraie-fausse enquête sur la disparition d’une figure importante mais oubliée de la bossa nova en animation, le film demeure l’un des meilleurs de l’année. Vous êtes sûrement passés à côté, vous n’avez désormais plus aucune excuse.

(© Blaq Out)

Vice-Versa 2, de Kelsey Mann (Disney, 4K/Blu-ray/DVD)

Si vous êtes comme nous des militant·e·s du format physique, l’apparition de Disney devrait ne rien changer à votre collection ou votre soif d’accumuler des disques, encore et encore. Et donc, dans le lot, Vice-Versa 2 est un indispensable. C’est logique, c’est normal.

(© Disney)