La justice chilienne a finalement réduit la peine prononcée contre Dark Vador, sombre méchant culte de la saga Star Wars, qui a comparu dimanche devant la cour d’appel de Valparaíso dans un procès fictif organisé à l’occasion de la Journée du patrimoine du pays.
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À 120 kilomètres à l’ouest de la capitale chilienne Santiago, la cour d’appel de Valparaíso a rendu sa décision contre M. Vador au terme d’un procès à caractère éducatif visant à rapprocher la justice des citoyens chiliens lors de la Journée du patrimoine célébrée ce week-end dans le pays.
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Fidèle au scénario de la saga et à son épisode V, L’Empire contre-attaque, Dark Vador a ainsi été condamné pour avoir coupé la main de son fils Luke Skywalker. “Ce qui est condamné est la mutilation, non ce que M. Vador a fait auparavant”, a établi la cour.
Pour cette raison et “compte tenu des peines prévues par le Code pénal de l’espace […], il va être condamné à une juste peine”. M. Vador devra ainsi “rester congelé pendant 30 ans dans la carbonite” et aura interdiction “d’approcher pendant 30 ans la victime, Luke, à une distance d’au moins trois planètes”.
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En outre, M. Vador s’est vu interdire pour toujours “l’utilisation obscure de la force” et de son sabre laser.
“Je ne demande ni plus ni moins que la justice”, a déclaré devant la cour son avocat, Juan Carlos Manriquez. “C’est un être humain avec des droits […]. C’est presque une machine, mais aussi un homme. Un père.”
L’objectif de ce procès reconstitué grandeur nature était de “rapprocher la justice, si peu comprise, des citoyens”, explique Maria del Rosario Lavin, présidente de la cour d’appel de Valparaíso. “Car les gens connaissent bien les procès et les tribunaux, mais très peu le rôle” d’une cour d’appel, estime-t-elle.
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“Bien sûr que j’ai eu affaire à des criminels terriblement mauvais au cours de ma carrière”, insiste la magistrate, qui souligne que la présence de quelqu’un comme Dark Vador n’est pas “une nouveauté”.
Dans le cadre de la Journée du patrimoine, des institutions, des musées et de multiples édifices, dont le palais présidentiel de la Moneda à Santiago, ont gratuitement ouvert leurs portes au public un peu partout à travers le Chili.