Parfois, le monde ne tourne pas rond, Jordan Bardella fait 33 % aux élections européennes, Emmanuel Macron dissout l’Assemblée nationale en un claquement de doigts et on finit par se demander si ça vaut le coup de sauver la planète. Puis, les World Nature Photography Awards révèlent les images gagnantes de son concours et on se dit pourquoi pas.
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Persuadé que “des petits efforts peuvent façonner de façon positive le futur de notre planète”, le concours estime que la photographie offre une “perspective différente” dans la manière dont “les gens voient la planète” et qu’elle pourrait même les pousser à “changer leurs habitudes pour le bien-être de la planète”. “L’idée n’est pas seulement de promouvoir les meilleur·e·s photographes du monde mais aussi de faire quelque chose pour la planète”, décrit le concours.
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Les World Nature Photography Awards répartissent leurs images lauréates à travers différentes catégories, qui s’intéressent au “comportement des oiseaux”, “des mammifères”, “des amphibiens et reptiles”, “des invertébrés” mais aussi aux “portraits animaliers”, aux relations entre “les êtres humains et la nature”, “les plantes et champignons” ou encore la “vie sous-marine”.
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Le grand prix de cette cinquième édition a été décerné à Tracey Lund, photographe qui a capté cette impressionnante scène voyant deux fous austraux coincer dans leur bec un petit poisson en Écosse. La gagnante a confié avoir “pris 1 800 images ce jour-là mais [n’avoir] pu en utiliser que deux”. De quoi pousser les photographes amateur·rice·s (et les fous austraux) à ne jamais abandonner.
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