Pour ce mois d’Halloween, la rédaction de Konbini vous prépare une série horrifique. Des creepypastas aux films d’horreur méconnus, en passant par des malédictions venues d’ailleurs, un article quotidien vous fera frissonner jusqu’au Jour des morts.
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On adore les creepypastas. Ces légendes horrifiques, souvent gores et paranormales, nées dans les tréfonds d’Internet. Ayant souvent peu de preuves pour appuyer leur véracité, elles suscitent de nombreux débats sur le Web. C’est le cas du “Russian Sleep Experiment”, unes des creepypastas les plus connues. Donc si vous aimez avoir les poils hérissés, vous êtes au bon endroit.
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Le contexte
Ancrée dans la Deuxième Guerre mondiale, cette légende reflète les angoisses de l’époque et notamment celles liées aux conditions de vie pendant la guerre et à des expériences scientifiques pas très éthiques qui ont été menées au nom de la science.
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L’histoire se passe en 1947 en Union soviétique, seulement deux ans après la fin de la guerre. Pendant le conflit, les Allemands et les Anglais mettent au point des produits pour empêcher leurs soldats de dormir. À l’aube de la Guerre froide, l’Union soviétique a voulu en faire de même. C’est dans ce contexte qu’est né le Russian Sleep Experiment (ou, en français, “l’expérience russe du sommeil”).
Tout a commencé avec une expérience scientifique…
Pour ne pas tester le stimulant directement sur les troupes Soviétiques, les scientifiques à la tête de l’expérience veulent l’essayer sur cinq prisonniers. Néanmoins, le cadre de l’expérience est restreint : le but est d’enfermer les prisonniers dans une cellule où l’antidote serait pulvérisé sous forme de gaz. Afin d’encourager les prisonniers à participer à l’expérience, les scientifiques leur auraient fait croire que s’ils arrivaient à rester 30 jours éveillés, ils seraient libérés de prison. La mission est quasiment impossible à réaliser : le record mondial à ce jour est de 11 jours et 25 minutes.
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Dans la cellule, des microphones sont mis en place pour surveiller les conversations des détenus. Un détecteur d’oxygène sert également à s’assurer qu’ils sont en vie.
Le début des cauchemars
L’expérience commence. Pendant les trois premiers jours, on ne voit aucun signe de détresse physique ni psychique chez les participants : tout à l’air de rouler comme sur des roulettes. C’est à partir du quatrième jour que les choses se compliquent. Les détenus commencent à évoquer des sujets sombres, leurs cauchemars et leurs traumatismes.
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Quelques jours plus tard, ils ne communiquent plus et montrent des signes de psychose, de paranoïa et de détresse psychologique. Certains détenus murmurent des histoires lugubres au microphone et d’autres regardent dans le vide, accroupis sur le sol.
Le neuvième jour, les détenus se mettent à crier désespérément, comme si leur vie était en jeu. Dans le microphone, ils crient “On ne veut plus être libérés” et ne demandent qu’une chose : le gaz. Ils étaient devenus complètement dépendants.
Préoccupés, les scientifiques décident d’aérer la salle et, après avoir ouvert la porte, ils découvrent qu’un des participants est décédé et que les quatre autres sont très gravement blessées. Les participants semblent s’être automutilés. Ils s’étaient arraché la peau, certains s’étaient retiré des organes. Les organes du prisonnier mort étaient placés par terre dans le but d’être mangés. Les prisonniers étaient devenus de vrais monstres.
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Une fois sortis de prison, les détenus meurent un par un à l’exception de l’un d’entre eux, dont la survie détonne avec son état physique. Le survivant demande encore et encore plus de gaz. Il arbore un sourire cynique, tel le Joker. Lorsque le scientifique lui demande : “Mais qui êtes-vous ?!”, le détenu répond : “Nous sommes vous. Nous sommes la folie qui se cache en vous tous, implorant chaque instant votre esprit animal le plus profond de nous laisser la liberté. Nous sommes ce dont vous avez peur dans vos lits chaque nuit”. Voilà à quoi il ressemble :
Histoire vraie ou légende ?
Il faut savoir que cette histoire ne figure dans aucun livre d’Histoire ni registre officiel. Sa première trace remonte à un site Internet, le Creepypasta Wiki. L’histoire aurait été écrite par un auteur nommé “OrangeSoda”, ce qui pousse bien à penser qu’au final, elle a été inventée par une jeune personne qui ne cherchait qu’à susciter de la peur depuis sa chambre. Par ailleurs, une leçon peut être retenue de cette histoire : dormez !