Long-métrage avec Demi Moore et Margaret Qualley qui parodie l’âgisme envers les femmes dans l’industrie du divertissement — et notamment Hollywood — The Substance est en réalité une coproduction britanno-américaine, réalisée par la Française Coralie Fargeat et entièrement tournée en France, en studio en Île-de-France et en extérieur, sur la Côte d’Azur.
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Alors que le tournage aurait dû se dérouler en Europe de l’Est, la réalisatrice a finalement choisi de rapatrier son tournage en France pour des raisons budgétaires, entre les studios d’Épinay et les Alpes-Maritimes, pour “concilier les avantages d’un film de studio américain et les avantages d’un film français”, raconte son producteur exécutif, Nicolas Royer.
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Avec une équipe technique majoritairement française, la réalisatrice a donc tourné entre Cannes, Antibes, Carros et Saint-Laurent-du-Var pendant près de 100 jours. Le théâtre Anthéa est ainsi devenu l’hôpital du film tandis que le parking de Marineland et le stade nautique d’Antibes ont accueilli les déambulations de Demi Moore.
“La bonne idée de Coralie, c’était de ne surtout pas essayer de faire croire qu’on était à Los Angeles mais plutôt de trouver des décors qui évoquent Hollywood et la Californie. Les Alpes-Maritimes, pour ça, c’est parfait ! Coralie s’est beaucoup appuyée sur ce symbole que sont les palmiers, qui sont très importants dans le film. Il y a aussi dans les Alpes-Maritimes cette lumière très contrastée, avec beaucoup de couleurs, qui correspond à la lumière de la Californie. Mais la reconstitution est assez légère”, poursuivait Nicolas Royer sur le site du CNC.
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Dans un body horror poussé à l’extrême, The Substance raconte le jeunisme dévastateur de l’industrie hollywoodienne qui pousse les femmes à maltraiter leur corps pour entrer dans des canons de beauté. Demi Moore y est une star déchue du cinéma, reconvertie en professeure de fitness pour une émission de divertissement, face à Margaret Qualley, qui joue “la meilleure version d’elle-même”, c’est-à-dire une version plus jeune. Sorte de métaphore étirée devenue cauchemar sur le contrôle du corps des femmes à Hollywood, Coralie Fargeat nous offre un festin de gore extrêmement jouissif.