Comment ça, un Français a pris 8 mois de prison à cause de Taylor Swift ?

Publié le par Konbini,

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Une histoire de vol de CD.

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Vendredi 9 juin, au tribunal correctionnel du Mans, le Français auteur de ce vol explique : “Nous déballions des palettes. Des disques sont tombés d’un carton”. En effet, comme l’évoque Ouest-France, c’est lors d’une mission d’intérim pour la société MPO France, l’un des trois plus gros producteurs de vinyles du monde, que l’homme de 43 ans s’est emparé de dix albums de Taylor Swift complètement exclusifs.

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Une sortie compromise

Les dix disques volés sont en fait des exemplaires de la réédition de l’album Speak Now, sorti en 2010, de Taylor Swift. Une réédition qui sortira le 7 juillet 2023, soit 13 ans après le premier album. Après avoir volé ces albums, le Français publie alors une annonce sur Le Bon Coin. Il vend premièrement deux CD au prix de 25 € puis, voyant la facilité avec laquelle les disques s’écoulent, augmente le prix à 50 € et en vend quatre d’un coup. Problème, derrière l’acheteuse, se cache en fait une employée de la société MPO. C’est au moment de la transaction que l’homme se fait prendre, la main dans le sac.

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Il reste toutefois deux disques toujours introuvables, c’est problématique lorsqu’on sait tous les enjeux que représente la possibilité d’une divulgation prématurée qui mettrait en péril toute l’organisation une sortie de cette envergure. Ouest-France rapporte la prise de parole d’un représentant de la société de pressage : “Si, demain, Universal met fin au contrat, c’est notre avenir qui est compromis. Il y a des emplois et des millions d’euros en jeu”.

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Des problèmes financiers pour expliquer son geste

Pour l’avocat de MPO, avec cette affaire, la politique d’insertion sociale de la société est remise en question. En effet, l’un des trois plus gros producteurs de vinyles du monde emploie des personnes avec un passé judiciaire, comme l’homme de 43 ans reconnu coupable du vol des disques de la star américaine. Son casier judiciaire comporte 24 condamnations (vol, dégradations, trafic de stupéfiants, toujours d’après Ouest-France).

Pour expliquer son geste, Ouest-France rapporte une citation du prévenu : “J’ai des problèmes financiers, des dettes. Je n’arrivais même pas à me payer à manger le midi, avant de continuer, ma vie est compliquée”.

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Il a finalement été condamné à huit mois de prison ferme, dont deux pour le compte d’une affaire antérieure et pourrait également être obligé de verser un dédommagement financier au fabricant de disques et de vinyles.

Avant la sortie (officielle) de la réédition prévue pour le 7 juillet, c’est le moment de se remettre la première version de Speak Now dans les oreilles :

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