Les défilés ne s’arrêtent jamais. Alors qu’on était à peine sortis des shows de prêt-à-porter automne-hiver, la mode met le cap sur les croisières. C’est quoi ? Des petites collections qui, au départ, offraient aux clients fortunés l’opportunité de se vêtir plus légèrement entre deux saisons. Parce que pourquoi pas ?
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Avec le temps, ces collections ont perdu leur caractère estival et ont pris une dimension arty. En gros, c’est le moment où les marques peuvent vraiment faire ce qu’elles veulent et explorent leur créativité (le rêve de Balenciaga, en gros). Puis qui dit croisière dit voyage, et c’est ainsi que sont déterminées les destinations trendy de l’année.
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Direction Monaco et la plage de l’hôtel Monte-Carlo pour Chanel, qui a commencé le marathon mode dans une ambiance chic en combinaison façon karting.
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Ça nous rappelle Balmain, en mars dernier, dont les mannequins défilaient gantées jusqu’aux coudes avec, parfois, une grosse veste de motard sur le dos. On vous a déjà prévenus, l’univers biker est là pour rester. Chez Louis Vuitton, depuis San Diego, on opte plutôt pour le skate. La mobilité semble être devenue un fashion act. Tout comme le workwear et ses habits qui ont des utilités prédéfinies.
Pour ceux qui pensaient mettre leurs cuissardes sur Vinted, grossière erreur ! Gucci, en direct des Pouilles et dans un mood mi-médiéval mi-grand soir, préconise de les garder aux pieds une saison de plus.
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Mais le style ne fait pas tout pendant les croisières, il faut taper dans le sensationnel et créer la surprise. Kim Jones a donc présenté pour Dior Homme une collection qui explore également le vestiaire du skateur (coucou LV) et dévoile un nouveau wording, à placer à tous vos déjeuners : le maximalisme. En gros, plus c’est large, mieux c’est.
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Pour finir, on s’envole pour l’une des quatre capitales de la mode en plein glow up : New York. Là-bas, Balenciaga nous a servi une bourgeoise façon Madame Bovary – lavallières nouées autour du cou – dotée de fantasmes BDSM. Mais aussi, clou du spectacle, une collaboration avec Adidas. Qui est, tenez-vous bien, très très chère.
Encore une fois, ne jetez rien. Comme l’a dit un grand homme : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Alors, gardez précieusement vos joggings dix fois trop grands, piquez les pompes d’un clown et dévalisez les sex-shops rayon latex. Si vous suivez bien tous ces conseils, il n’y aura pas de doute : vous serez on fleek l’année prochaine.
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Article écrit par Cheynnes Tlili et Coumbis Hope-Lowie.