Ça y est, bien remis·e du final de Succession ? Ou peut-être que vous le gardez au chaud pour le regarder tranquillement plus tard, en évitant les réseaux sociaux ? Si tel est votre cas, pas de panique, ce qui suit ne vous spoilera pas le plaisir de découvrir ce dernier épisode aussi épique que l’ont été ces quatre saisons au sein du clan Roy.
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Donc, que vous ayez déjà cédé à la tentation de le regarder ou non, on s’est dit que le moment venu, vous seriez quand même un peu en manque. On sait que rien ne saurait remplacer Succession et que peu de séries peuvent rivaliser avec la virtuosité de son écriture (Jesse Armstrong, on t’aime !), de son cast (Jeremy Strong, Sarah Snook, Brian Cox, Kieran Culkin, Matthew Macfadyen, Nicholas Braun… on vous aime !) et de sa musique originale (Nicholas Britell, on t’aime !), mais on va tenter de vous aider à combler un peu ce vide.
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#1. Dallas
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Dans sa version originale (tout le monde a oublié le revival de 2012), celle de 1978, c’est l’ancêtre le plus évident de Succession. Avec des familles richissimes qui se disputent un empire pétrolier et qui se bouffent entre elles, Dallas, c’est un peu la mère de tous les soaps. En 1980, elle a imaginé le cliffhanger le plus célèbre et mémorable (pour celles et ceux qui étaient devant leur télé à cette époque) de l’histoire des séries. On ne vous dit rien, mais sachez que c’est cultissime et que l’épisode d’après, intitulé “Who Done It”, a rassemblé une audience record de 90 millions de téléspectateur·ice·s. C’est, encore aujourd’hui, le deuxième épisode le plus vu en diffusion linéaire sur le territoire américain.
Disponible à l’achat sur Apple TV ou en DVD.
#2. Empire
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I mean… tout est dans le nom. La saison 1 (sur 6 en tout), lancée en 2015, a rendu tout le monde accro. Ici, l’empire en question c’est celui d’un label. Car l’industrie musicale est aussi impitoyable que celle des médias ou du pétrole. Et là aussi, il est question de succession, puisque Lucious (Terrence Howard) est un magnat du milieu qui doit choisir lequel de ses trois fils sera son digne héritier. Il n’en fallait pas plus pour que les frangins se tirent dans les pattes, et l’influence grandissante de leur mère, l’inimitable Cookie (Taraji P. Henson), ne va pas apaiser la situation. C’est très bling-bling, les musiques originales sont géniales, bref, on adore.
Disponible en streaming sur Disney+.
#3. Dynastie
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Entre l’originale de 1981 et la version pimpée de 2017, notre cœur balance. La première était la concurrente directe de Dallas, avec des choucroutes et des crêpages de chignons devenus légendaires. Plus “camp”, tu meurs. Joan Collins, l’une de ses actrices principales, est devenue une légende, et une icône pour de nombreuses drag-queens américaines. Pour ce qui est du remake contemporain, on est dans l’essence la plus pure du plaisir coupable. C’est aussi “camp” à souhait, hystérique, sexy, extravagant, ça dégueule le luxe, bref, on adore voir ces milliardaires se chamailler (on ne sait plus très bien pourquoi d’ailleurs mais on s’en fout).
Les 5 saisons sont disponibles sur Netflix.
#4. La casa de las flores
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Après les médias, le pétrole, la musique et… on ne sait pas trop ce que font les Carrington de Dynastie, en fait, voici l’empire floral du clan De La Mora. Une famille de fleuristes très riches qui va vivre des dramas comme seules les telenovelas sud-américaines savent concocter. Tout est très “extra” : le jeu des acteurs et actrices, les couleurs, les intrigues. Mais c’est surtout ce qui lui donne son parfum si prégnant. Accrochez-vous pour suivre tout ça, car il y a de quoi tenir un bon moment : la série compte en effet trois saisons, un épisode spécial et même un film.
Disponible sur Netflix.
#5. The Righteous Gemstones
C’est vrai qu’au milieu de tout ce drama, Succession nous a quand même offert pas mal de moments de comédie, allant de la franche rigolade à, le plus souvent, des scènes où l’on rit jaune. Parfois même, face à la violence des invectives que (se) balancent les Roy et les séquences de pur malaise qui s’ensuivent, le rire devient un réflexe nerveux. The Righteous Gemstones joue à fond sur ces ficelles et embrasse à pleine bouche la comédie. Le légendaire John Goodman y campe le patriarche d’une richissime famille de télévangélistes, ces prêcheurs américains qui hurlent dans le poste. La succession est ici aussi au cœur des intrigues et, avec Danny McBride, aka Kenny Powers dans la série éponyme, dans la peau du fils aîné, on peut s’attendre à tout.
La première saison est disponible sur Canal+ et la seconde sur OCS.