La pellicule a depuis toujours – et restera – une partie vitale de notre culture. Avec le soutien des studios, on va continuer à fournir de la pellicule pour le cinéma, avec son incomparable richesse et sa texture unique, afin de permettre aux cinéastes de raconter leurs histoires et de faire leur art.
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Les cinéastes amoureux de la pellicule
“C’est un engagement très important, c’est certain. Mais je ne pense pas que l’on pourrait de nouveau regarder nos réalisateurs dans les yeux si on ne le faisait pas“, avait confié au Wall Street Journal le légendaire Bob Weinstein, producteur – entre autres – des films de Tarantino, il y a quelques mois.
En effet, de nombreux cinéastes continuent d’affectionner et d’utiliser la pellicule pour leurs longs métrages. En août dernier, Martin Scorsese avait écrit une lettre ouverte enflammée dans laquelle il expliquait l’importance de laisser le choix de la méthode de tournage aux réalisateurs, pour qu’ils puissent continuer à s’exprimer et livrer de belles oeuvres.
Récemment, un grand nombre de films importants ont été tournés sur pellicule : Boyhood, The Grand Budapest Hotel, Interstellar, Foxcatcher… la preuve que cet accord entre les studios et Kodak était primordial. Colin Trevorrow annonçait en février dernier tourner le quatrième volet de la saga Jurassic Park en 35 et 65 mm, Quentin Tarantino en fervent défenseur de la bobine tourne en ce moment son Hateful Eight en 70mm, et J. J. Abrams va réaliser le prochain Star Wars en partie avec ce format.
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