“80% des films tournés avant 1929 ont été perdus à jamais”
La programmation du cinéma devrait être l’occasion de (re)voir les grands classiques du septième art dans les meilleures conditions possible. Car la restauration d’un film est un travail qui nécessite du temps et parfois beaucoup d’argent pour bénéficier d’un résultat optimal. Pour restaurer Playtime de Jacques Tati par exemple, il aura fallu dépenser pas moins de 800 000 euros.
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Restaurer un film, c’est d’abord respecter son histoire, la manière dont le film a été imaginé, écrit et conçu par son réalisateur. Le négatif original, usé par le temps est scanné, numérisé, nettoyé. Image par image, la densité, la luminosité et la tonalité des couleurs sont retravaillées, pour être au plus proche du rendu du film à sa sortie. La bande-son fait aussi l’objet d’un travail minutieux, peut-on lire sur le site Internet des Fauvettes.
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La restauration des films est plus que jamais nécessaire pour les préserver quand on sait que “80% des films tournés avant 1929 ont été perdus à jamais” et que “50% des films datant d’avant 1950 seraient perdus”. En tout, six salles seront mises à la disposition des spectateurs pour une capacité totale de 641 places. On a hâte de découvrir les premiers films programmés.
Le cinéma Les Fauvettes ouvre ses portes ce vendredi 6 novembre au 58, avenue des Gobelins dans le 13ème arrondissement de Paris.