Un total de onze lithographies du surréaliste espagnol Salvador Dalí (1904-1989), qui avaient été stockées dans un garage londonien et oubliées pendant cinquante ans, ont suscité l’engouement lundi, lors d’enchères à Londres. Les lithographies, qui ont été retrouvées alors que le vendeur nettoyait son garage dans le quartier chic de Mayfair, dans la capitale britannique, avaient été achetées dans les années 1970 pour 500 livres sterling lors d’une vente de fermeture d’une galerie d’art.
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Chris Kirkham, directeur associé de la maison de vente aux enchères Hansons Richmond, a déclaré à l’AFP que chaque lot avait été vendu à un prix supérieur à son estimation de base, soit de 500 à 700 livres sterling (entre 601 et 841 euros). Le lot le plus recherché – une lithographie colorée avec des personnages nus, une édition limitée signée par l’artiste lui-même – s’est envolé pour 4 900 livres sterling (soit 5 889 euros).
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Des prix bien inférieurs à d’autres ventes d’œuvres de Dalí. En 2011, le Portrait de Paul Éluard, datant de 1929, avait été vendu pour la somme astronomique de 13,5 millions de livres sterling (soit plus de 16 millions d’euros) chez Sotheby’s à Londres. Pour M. Kirkham, la vente chez Hansons Richmond a tout de même suscité un intérêt mondial, avec une demande “exceptionnelle”. Ces lithographies “cochent en quelque sorte beaucoup de cases. Vous avez un artiste de poids qui a un attrait durable. Elles sont vibrantes et colorées, ce qui les rend commerciales, et je pense qu’elles conviendront probablement à n’importe quel foyer”, commente-t-il. “Elles sont belles et grandes, elles sont décoratives, elles offrent donc un bon mélange de choses”, poursuit-il.
Par ailleurs, la vente est un exemple de la manière dont les enchères en ligne ont permis à un plus grand nombre d’acheteur·se·s privé·e·s d’acquérir des œuvres d’art à des prix compétitifs, a-t-il souligné. “Nous avons une dame qui en a acheté trois aujourd’hui. Elle les a vues dans la presse et elle les veut pour sa maison, sur un mur, ce qui est très bien, car il y a dix ans, ce genre de ventes étaient destinées à des professionnel·le·s qui ne cherchaient qu’à revendre les objets acquis.”
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