Cela fait maintenant plus de deux mois que la parole des femmes a commencé à se libérer pour dénoncer les violences sexuelles perpétrées dans le milieu du cinéma hollywoodien. Après l’affaire Harvey Weinstein, Kevin Spacey, Louis C.K. et Danny Masterson font notamment partie de la quarantaine de célébrités à avoir été accusées d’agressions diverses et variées.
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Tant et si bien qu’une question se pose désormais : que faire de toutes les œuvres sur lesquelles ces hommes ont travaillé ? Que penser de tous ces films, séries et rôles pour lesquels ils ont été acclamés, voire récompensés ?
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Beaucoup de personnes estiment qu’il faut distinguer une œuvre d’art des éventuels agresseurs qui ont participé à sa création. Mais pour ceux qui estiment qu’un boycott s’impose, le site Rotten Apples (“Pommes pourries” en VF) sera d’une grande utilité.
Selon la page d’accueil du site, Rotten Apples est une base de données qui permet de savoir si un film ou une série a un lien quelconque avec une personne ayant été accusée de harcèlement ou d’agression sexuels. Il suffit donc de taper le nom de l’œuvre qui vous intéresse pour savoir si des “pommes pourries” ont participé à sa production.
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“Le but du site est de renforcer la prise de conscience sur l’omniprésence des comportements abusifs au cinéma et dans les séries, afin de faciliter une consommation éthique pour les spectateurs”, est-il précisé sur le site.
Les créateurs du site n’ont pas pour intention de condamner les œuvres listées sur leur site, mais juste de venir en aide à ceux qui se sentent concernés par ce dilemme moral : “Cette base de données n’est pas parfaite, et les informations données ne le sont qu’à titre indicatif. Chaque article est sourcé, et n’est pas un reflet de notre propre opinion.”
Le site permet aussi de trouver des œuvres auxquelles aucun prédateur sexuel n’a participé, qui sont alors qualifiées de “fresh apples”. Pour découvrir cet outil par vous-même, rendez-vous sur therottenappl.es – vous pourrez également signaler toute erreur à l’équipe du site.
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Traduit de l’anglais par Sophie Janinet