L’incroyable confection du Parrain va avoir le droit à son biopic. Deadline nous confirme que Francis and the Godfather, réalisé par Barry Levinson, est bien dans les tuyaux. Il adaptera à l’écran le scénario d’Andrew Farotte, sorti des cartons de la fameuse Black List d’Hollywood, qui contient le meilleur des scénarios non produits par les studios.
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Et c’est peu dire que le réalisateur de Rain Man, pourtant habitué des biopics, s’attaque à un gros morceau tant le film a connu bien des mésaventures avant d’accéder au statut d’œuvre culte, raflant au passage trois Oscars (Meilleur film, Meilleur acteur pour Marlon Brando et Meilleure adaptation).
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Pour incarner Francis Ford Coppola, alors jeune mais pourtant déjà expérimenté réalisateur de 31 ans, la production a jeté son dévolu sur Oscar Isaac qui se glissera dans l’impressionnant costume du légendaire réalisateur. Il tentera de convaincre un Jake Gyllenhaal en Robert Evans, le tout-puissant patron dur en affaires de la Paramount de l’époque, d’accepter de produire le film.
Les dessous d’un chef-d’œuvre
Francis and the Godfather nous plongera dans les coulisses de la tumultueuse fabrication de ce qui deviendra l’un des plus grands chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma, de la bataille de Coppola pour faire accepter le controversé Marlon Brando dans le rôle du patriarche Corleone mais aussi le newbie Al Pacino aux négociations avec la mafia italienne elle-même.
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Mais la folie du Parrain ne s’en est pas uniquement tenue à la préproduction : il est également devenu le premier film de l’histoire à dépasser la barre des 100 millions de dollars de recettes, pour un budget initial de seulement 7 millions de dollars. Au total, il rapportera près de 250 millions de dollars et demeure un des films les plus rentables de la Paramount.
À la cérémonie des Oscars, Marlon Brando a également refusé sa statuette de Meilleur acteur en protestation contre la stigmatisation des populations indiennes aux États-Unis. En guise de pied de nez, il enverra Sacheen Littlefeather, une jeune actrice et activiste amérindienne, refuser l’Oscar à sa place.
“Suite à la folie de la production, et contre toute attente, un grand classique est apparu”, a déclaré Barry Levinson. Le projet a reçu la bénédiction de Coppola lui-même, qui a déclaré avoir une entière confiance en Levinson. Le réalisateur vient par ailleurs de terminer un nouveau montage du Parrain, 3e partie, désavoué par la critique.
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