Beyoncé, SZA, Ice Spice aux BET Awards : ça y est, les femmes se sont enfin imposées sur le monde musical US

Publié le par Flavio Sillitti,

© Youtube/BET Awards

La dernière cérémonie des BET Awards a célébré les reines du game, des légendes Beyoncé et SZA aux nouvelles queens Ice Spice, Latto ou GloRilla.

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Le 25 juin dernier, à Los Angeles, la chaîne BET (Black Entertainment Television) tenait son iconique cérémonie télévisée des BET Awards, qui récompense chaque année les talents noirs et issus des minorités souvent invisibilisées dans d’autres compétitions similaires.

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que la soirée a fait la part belle aux artistes féminines, reflet évident d’une année qui a vu les rappeuses ou les chanteuses de pop et de R’n’B s’imposer dans les classements US et partout ailleurs. Les noms féminins occupent alors la majorité du palmarès non genré, là où les hommes l’ont historiquement toujours siégé, à l’instar de The Weeknd, Kendrick Lamar ou Silk Sonic l’an dernier. Petit tour du palmarès de cette année.

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SZA et Beyoncé se partagent la couronne

Évinçant Kendrick Lamar, Chris Brown, ou encore Drake et 21 Sauvage, ce sont les deux reines SZA et Beyoncé qui repartent ex aequo avec le précieux prix du Meilleur album de l’année. Avec SOS, sorti en décembre dernier, la chanteuse SZA s’est inscrite au panthéon d’honneur du R’n’B en explosant plusieurs records à la tête des charts américains, détrônant notamment Whitney Houston et son album éponyme de 1987 en termes de nombre de semaines en pole position du classement R’n’B. Elle repart également avec les prix de la Meilleure artiste R’n’B/Pop et de la Meilleure vidéo de l’année pour son clip de “Kill Bill”.

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L’album Renaissance de Beyoncé, snobé aux derniers Grammy Awards face à Harry Styles et son disque Harry’s House, reçoit enfin les louanges qu’il mérite en étant nommé Meilleur album de l’année. Ce prix fait de la chanteuse l’artiste la plus primée de toute l’histoire des BET Awards, avec plus d’une trentaine de victoires, en plus d’être l’artiste la plus récompensée aux Grammy Awards. Grâce à son hymne “Break My Soul”, Queen B remporte également le prix du public ainsi que le prestigieux BET Her Award, qui récompense les chansons célébrant les femmes.

Latto meilleur artiste féminine

Face à de grosses pointures comme Nicki Minaj, Megan Thee Stallion, Ice Spice ou encore Cardi B, c’est finalement la rappeuse de 24 ans Latto qui repart avec le titre de Meilleure artiste féminine de l’année. Sacrée Meilleure nouvelle artiste aux BET Awards de l’an dernier, Latto, grâce à sa victoire, prouve son évolution dans l’industrie, au fil de tubes toujours plus accrocheurs comme son “Big Energy” avec Mariah Carey ou “Put It On Da Floor Again” avec Cardi B.

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“Bravo à toutes les femmes. On est des tueuses. C’est l’année de la femme, l’année des femmes. J’espère qu’on verra bientôt une tournée entièrement féminine. Très bientôt. Continuez à tuer le game.”

Ice Spice sur le toit du monde

Si elle repart bredouille sans trophée de cette cérémonie des BET Awards, Ice Spice a tout de même le mérite d’avoir assuré LE show de la soirée, avec un medley de ses trois tubes “Munch”, “Princess Diana” et “In Ha Mood”, lors d’une performance qui a mis tout le monde d’accord, s’additionnant aux exploits de l’affolante ascension de la nouvelle reine de la drill depuis son entrée dans le game en août 2022.

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Le futur sera féminin (et badass)

Quant aux jeunes pousses, elles ne sont pas en reste, en témoigne la catégorie “Meilleur nouvel artiste”, uniquement composée de nommées féminines cette année, à savoir Ambré, Coco Jones, Doechii, FLO, GloRilla, Ice Spice et Lola Brooke. C’est finalement la pop/R’n’B de Coco Jones qui aura fait la différence, notamment pour son opus “What I Didn’t Tell You” paru en 2022.

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Les performances des autres nommées, notamment GloRilla et Doechii, prouvent en tout cas que les femmes sont enfin à leur place sur les scènes qu’on leur a trop longtemps refusées et qu’elles y insufflent un esprit superstar qu’on s’impatiente de voir arriver chez nous, là où Aya Nakamura doit actuellement porter seule le poids de la couronne en francophonie.