Queen B est d’humeur généreuse. Alors qu’elle gâte ce week-end le monde avec une sortie en salle de son docu-concert Renaissance: A Film by Beyoncé, la reine de la pop dégaine un nouveau morceau sans prévenir personne. Intitulé “MY HOUSE”, le titre apparaît à la fin du long-métrage et accompagne les crédits finaux de la plus belle des manières. C’est la première sortie de Beyoncé depuis l’album Renaissance en juillet 2022, sans compter son featuring “DELRESTO (ECHOES)” avec Travis Scott et le remix de “AMERICA HAS A PROBLEM” avec Kendrick Lamar.
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Alors non, ce ne sont toujours pas les fameux visuels de la photographe Nadia Lee Cohen que toute la communauté de fans attend avec impatience, mais c’est déjà ça. Le morceau s’éloigne de l’électronique du septième album studio de la chanteuse, et renoue avec les cuivres présents sur son album live du Coachella en 2018 pour un pur moment de célébration à la fois féroce et galvanisante.
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Comme le reste de Renaissance, “MY HOUSE” résonne comme une ode à l’identité noire et queer, et semble épingler l’une des phrases emblématique de la reine du drag elle-même, à savoir RuPaul : “But I’ll never expect you to love me / When you don’t love yourself “, proche de l’iconique “If you can’t love yourself, how the hell you’re gonna love somebody else?”. À noter : le beat switch en milieu de morceau est tout simplement jouissif. Le producteur The-Dream (derrière le tube “Single Ladies (Put a Ring on It)”) y est pour quelque chose, et nous confirme que son tandem avec Beyoncé n’a rien perdu de sa force de frappe.
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Le film Renaissance: A Film by Beyoncé arrive en salle aujourd’hui, avec plusieurs jours de projections inédites au Grand Rex de Paris, mais également dans de nombreuses salles à travers la France. Après le petit phénomène engendré en France par le film-concert The Eras Tour de Taylor Swift, qui avait mobilisé les Swifties en masse (mais ce n’était rien comparé au succès titanesque aux États-Unis), Beyoncé risque également de légitimer la place des lives musicaux dans les salles obscures, et on s’impatiente de voir Le Grand Rex et les autres cinémas français s’embraser au rythme de la reine.