En quête d’identité et de liberté, BamBam est prêt à s’envoler vers de nouveaux sommets ! Trois ans après avoir quitté l’agence JYP Entertainment d’un commun accord avec les autres membres de GOT7, le chanteur de K-pop a un emploi du temps toujours aussi chargé. Déterminé à poursuivre ses activités de groupe tout en façonnant sa carrière en tant qu’artiste solo, il nous embarque dans un univers plus personnel – teinté de sa propre couleur musicale.
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Et quoi de mieux qu’une tournée internationale pour dévoiler cette nouvelle facette ? Alors que les fans de GOT7 avaient déjà pu assister aux concerts de Jackson Wang, Jay B ou encore Yugyeom dans la capitale, c’est au tour de BamBam de fouler la scène parisienne le 22 mars à la Salle Pleyel. Une étape très attendue de cette première tournée qui, intitulée “AREA 52”, est passée par l’Asie et l’Amérique du Sud, avant de se conclure en Europe.
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L’année dernière, le chanteur thaïlandais avait séduit ses auditeurs lors de la sortie de son album Sour & Sweet. Un opus aussi catchy que touchant, où l’artiste se livre avec candeur sur les expériences qui l’ont façonné. À quelques jours de sa venue à Paris, BamBam s’est confié à Konbini. Il nous tease la performance d’un morceau inédit, évoque son émission Bam House sur YouTube et revient sur ses dix années passées avec GOT7.
Konbini | Cette semaine, vous serez à Paris pour votre tout premier concert en tant qu’artiste solo dans la capitale ! Ce n’est cependant pas la première fois que vous vous produisez ici, puisque vous étiez déjà venu avec GOT7. Quels souvenirs gardez-vous de ces concerts ? Êtes-vous impatient de retrouver vos fans français·es ?
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BamBam | J’ai tellement de souvenirs à Paris ! Pas seulement lors des concerts, mais aussi lors d’autres événements. Je me souviens encore de l’énergie des IGOT7 français·es pendant les concerts. Il y avait quelque chose de spécial qui est difficile à expliquer avec des mots. J’ai vraiment hâte de les retrouver et de ressentir leur énergie une fois de plus !
Votre première tournée se nomme “AREA 52”, inspirée de la célèbre Zone 51 aux États-Unis, depuis longtemps associée aux extraterrestres et aux ovnis. Comment ce nom vous est-il venu ? Et comment avez-vous préparé la tournée avec ce concept à l’esprit ?
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L’idée est venue au cours d’une simple conversation avec les membres de mon équipe. Ce nom m’a beaucoup plu, donc j’ai décidé de nommer la tournée “AREA 52”. J’ai aussi développé le concept en mettant l’accent sur la couleur rouge, qui est maintenant devenue le thème central [des concerts].
Faire une tournée en solo doit être assez différent de se produire en tant que groupe ! Comment avez-vous vécu cette expérience jusqu’à présent ?
Il y a quelques différences mais aussi beaucoup de similitudes, donc je ne pense pas qu’il y ait une distinction majeure entre le fait d’être dans un groupe ou en solo. Les principales différences concernent surtout le style musical et la performance, car en tant qu’artiste solo, je peux mettre en avant mon style personnel et investir pleinement la scène.
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Vous avez préparé une nouvelle chanson que vous avez interprétée pour la première fois à Porto Rico. Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur ce morceau ? Aurons-nous la chance de l’entendre à Paris également ?
Bien sûr, je prévois aussi de la chanter à Paris ! J’ai travaillé dur sur ce nouveau titre et je suis très heureux de pouvoir enfin l’interpréter sur scène. Il s’agit d’une facette que je n’avais pas encore montrée, et je peux dire que c’est le point culminant de toutes les choses que je n’avais pas été capable d’exprimer jusqu’à présent.
Parlons de votre album Sour & Sweet ! Dans cet opus, vous plongez dans l’histoire de votre propre vie. Avez-vous l’impression d’avoir pu vous exprimer plus librement à travers ces chansons ?
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Puisque Sour & Sweet est consacré à l’histoire de ma vie, je me suis efforcé de m’exprimer de manière libre et honnête. J’ai passé beaucoup de temps à méditer sur ma vie en travaillant sur cet album. Et depuis sa sortie, j’ai l’impression d’être devenu plus libre. Je pense avoir appris à mieux me connaître.
J’ai été particulièrement touchée par le titre “Take It Easy”. L’écriture et l’enregistrement de cette chanson vous ont-ils apporté un certain réconfort ?
“Take It Easy” est une chanson qui parle d’une période difficile de ma vie. Je suis très reconnaissant que de nombreuses personnes me disent avoir ressenti de la compassion et du réconfort en l’écoutant. Personnellement, je dirais que cette chanson a changé ma perspective sur le monde plutôt que de me réconforter. Surtout avec les paroles “내가 아니라도, not everybody needs me” (“même si ce n’est pas moi, tout le monde n’a pas besoin de moi”), qui reflètent vraiment ce que je ressentais à ce moment-là.
Vous avez également créé votre propre émission, Bam House, sur YouTube où vous accueillez différents artistes ! Pourquoi était-il important pour vous d’avoir une telle plateforme en tant qu’idol de K-pop ?
Pour moi, Bam House est un projet qui m’a beaucoup amusé et que j’ai vraiment apprécié. Je n’avais pas du tout l’impression de travailler ! Cette expérience m’a non seulement apporté de la joie, mais elle m’a aussi permis de tisser des liens avec mon public de façon plus personnelle. Je suis vraiment heureux d’avoir pu être moi-même [dans cette émission].
La saison 2 s’est terminée récemment, peut-on s’attendre à une saison 3 ?
C’est un secret !
Je voulais aussi évoquer le 10e anniversaire de GOT7 ! Vous avez sûrement beaucoup évolué artistiquement et personnellement en travaillant avec tous les membres du groupe et en vous aidant les uns les autres. Qu’avez-vous appris au cours de ces dernières années ?
Avec GOT7, j’ai appris tout ce qui m’a permis de devenir la personne que je suis aujourd’hui. Que ce soient la musique ou mon style de vie, nous avons appris et grandi ensemble, en nous motivant et en nous inspirant les uns les autres. Grâce à ces expériences, je suis convaincu que BamBam de GOT7 et BamBam en tant qu’artiste solo peuvent coexister !