“No comment” pour Disney
Pour un billet vendu, les studios de Mickey demandent à ce que 53% du prix leur soit reversé, contre 47,7 % auparavant. De plus, Disney ne donne plus d’avance pour les lunettes 3D et dépense moins d’argent pour le marketing. Ce sont donc surtout les petits cinémas qui pâtissent de ces nouvelles décisions. Le centre de la protestation se trouve dans le nord de l’Allemagne et les villes concernées par le boycott comptent moins de 50 000 habitants. Mais les grands cinémas soutiennent l’initiative, comme en atteste Karl-Heinz Meier, porte-parole du groupe qui défend les intérêts des exploitants :
Publicité
Au nord, 100 cinémas ont protesté. Mais maintenant, tout le monde nous croit. Cela s’est étendu de Rendsburg à la Haute-Bavière, en passant par la Rhénanie et la Thuringe. Tout le monde s’allie et boycotte le film. [Les grands cinémas] aimeraient nous soutenir, mais ils ne peuvent pas à cause de leur contrat.
Publicité
Ce n’est pas la première fois qu’un film est boycotté, comme le rappelle Meier. Hulk avait raté sa sortie dans certaines salles allemandes parce que Disney avait déjà élevé le pourcentage de ses bénéfices. La filiale allemande de Disney ne fait que répondre aux demandes de la maison-mère américaine et les exploitants pensent alors que leur boycott fera reculer les dirigeants.
Pour l’instant, le studio a cependant refusé de s’exprimer sur l’affaire : “Cela va contre notre politique de commenter publiquement des détails confidentiels qui concernent nos partenaires commerciaux“. Peut-être que le géant changera d’avis si des cinémas refusent de diffuser le septième volet de Star Wars, prévu pour décembre prochain.