Entre 1970 et 1980, Buzzy Kerbox s’épanouissait entre ses deux passions, le surf et le mannequinat. Après avoir posé pour des campagnes de pub (où il semble qu’être torse nu faisait partie de ses contrats) et travaillé aux côtés d’une des modèles superstars de l’époque, Cindy Crawford, il avait remis le maillot pour se consacrer aux vagues. Il est notamment l’un des pionniers du surf tracté.
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Admiratif des carrières passées de son père, Kasey Kerbox a eu la bonne idée de recréer certains des portraits emblématiques de l’ancien mannequin, quatre décennies plus tard. Le jeune photographe états-unien a même pu compter sur la présence de Cindy Crawford, revenue poser aux côtés du surfeur aujourd’hui âgé de 67 ans.
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Repérée par My Modern Met, la série ne vise pas un éloge du jeunisme. Au contraire, Kasey Kerbox célèbre le temps qui passe et les multiples existences qu’un être peut mener au cours de sa vie. Il ne s’agit pas là de déplorer des changements physiques ou de pleurer le temps qui passe mais plutôt de s’en réjouir.
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L’initiative est particulièrement bienvenue, d’autant qu’au même moment, la trend “Material Girl” continue de percer sur TikTok : des utilisateur·rice·s commencent par montrer leurs parents aujourd’hui, déclarant “mes parents me disent qu’ils rejetaient des dizaines de personnes à l’époque. Je ne les croyais pas jusqu’à ce que…”, avant de compiler des images d’eux jeunes, supposées prouver qu’ils ont un jour été dignes d’intérêt.
Ce genre de vidéos suscitent souvent du débat en commentaires, nombre d’internautes partageant leur peur de vieillir ou regrettant le fait que dans l’imaginaire collectif, la beauté reste inévitablement accolée à la jeunesse. Bien sûr, on ne va pas faire les aveugles, le fait que Buzzy Kerbox n’ait sûrement jamais arrêté de tâter les vagues, soit toujours particulièrement musclé et ait conservé tous ses cheveux joue certainement en sa faveur. Chaque chose en son temps.
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