Dans Immaculée, Sydney Sweeney explore pour la première fois le genre horrifique dans le rôle d’une religieuse mystérieusement enceinte et hantée par des forces sombres et malfaisantes, dans un film plein de blasphème et de grosses frayeurs qui choquent les communautés catholiques et conservatrices. Alors qu’aux États-Unis, le film a réalisé le meilleur démarrage de Neon, le studio qui le distribue, avec 5,6 millions de dollars de recettes pour son premier week-end d’exploitation, ce dernier a décidé de changer de stratégie de promotion pour tourner ces critiques à son avantage.
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Ainsi, depuis quelques jours, le distributeur utilise les réactions outrées du public catholique, qui déplore, en vrac, un film “blasphématoire”, “satanique”, “féministe”, “pro-avortement” et “offensant” pour en relancer la promotion sur les réseaux sociaux, jusqu’à les décliner en t-shirt à l’effigie du film.
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Neon a également habilement parodié la stratégie marketing habituelle qui consiste à apposer des citations élogieuses — voire parfois démesurées — sur les affiches des films : “Diabolique, sacrilège, mauvais et grossièrement offensant”, “Vulgaire, le troisième acte crache au visage de tout ce qui est saint. Simplement… diabolique”, “Le film le plus blasphématoire que vous pourrez voir”, peut-on ainsi lire dans de nouvelles versions savoureuses, relayées par le distributeur sur Instagram.
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Neon est souvent très inspiré quand il s’agit de faire la promotion de ses films sur les réseaux sociaux. Ainsi, plus tôt dans l’année, Anatomie d’une chute avait bénéficié d’une véritable campagne de communication essentiellement basée sur le chien Messie et Swann Arlaud, le “sexiest lawyer of the French Alps” préféré des Américains.