Angelina Jolie emménage son atelier dans le studio du peintre Jean-Michel Basquiat

Publié le par Donnia Ghezlane-Lala,

© Éric Vandeville/Gamma-Rapho/Getty Images ; © Patrick McMullan/Getty Images

Son loyer n’a pas été révélé, mais il s’élèverait à 60 000 dollars par mois minimum.

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À New York, dans le quartier de Noho, le 57 Great Jones St. a vu Jean-Michel Basquiat jouer des pinceaux, développer son art et déployer son génie fulgurant. C’est cette adresse chargée d’histoire qu’Angelina Jolie a voulu louer pour y installer son atelier, apprend-on via Curbed. “C’est un privilège d’être dans ce lieu. Nous ferons de notre mieux pour respecter et honorer l’héritage de son artiste, en communauté et en créativité. On espère vous y voir”, a déclaré l’Atelier Jolie sur son site officiel. La réalisatrice qui se considère “plus artiste que femme d’affaires” ne devrait donc pas effacer les graffitis en hommage à Basquiat qui sont légion sur la devanture.

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Alors que l’exposition “King Pleasure“, qui célèbre Basquiat et qui est organisée par ses sœurs Lisane et Jeanine, est en cours, l’Atelier Jolie a été inauguré. Le concept ? “Une famille mondiale” de couturier·ère·s et créateur·rice·s de mode qui créeront dans un espace de plus de 2 000 mètres carrés. Les équipes n’utiliseront que des matières recyclées. C’est dans ce lieu que le peintre a vécu ses dernières années et a peint ses ultimes œuvres, de 1983 à 1988. “Dès qu’elle a traversé l’espace, elle en est tombée amoureuse. Elle s’est assurée d’avoir cet accord”, a précisé John Roesch, courtier chez Meridian Capital Group qui représentait le propriétaire.

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L’Atelier Jolie promet dans la foulée un espace en ligne pour celles et ceux qui ne pourraient pas venir créer in situ. Les embauches ont déjà débuté et veillent à la parité et à la diversité des profils. Ce sera aussi un atelier “pour s’amuser”, explique l’actrice sur le site de l’atelier de couture. “Nous espérons créer une communauté créative et inspirante, quel que soit le milieu socio-économique d’où elle vient.”

Resté huit mois sur le marché, ce bien immobilier (dont le loyer s’élevait à 60 000 dollars par mois) est finalement revenu à l’actrice, militante et réalisatrice états-unienne, qui a dû le visiter de nombreuses fois durant les six mois précédant la décision finale. Elle était en compétition avec d’autres locataires potentiel·le·s, mais c’est sur elle que s’est arrêté le propriétaire : il trouvait que son projet résonnait avec l’identité du lieu. Pour vos prochaines visites d’appartements et pour mettre toutes les chances de votre côté, jouez-la Angie : tentez de dire à l’agence immobilière que vous souhaitez y coudre avec des matières recyclées pour voir si votre dossier finira en haut de la pile.

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