Après La Bataille de Solférino, Victoria et Sibyl, Justine Triet est revenue pour la quatrième fois à Cannes pour y présenter son nouveau long-métrage, une nouvelle fois en Compétition officielle. Elle y retrouve la grande actrice allemande Sandra Hüller, déjà au casting de Sibyl en réalisatrice au bord de la crise de nerfs, mais cette année, la cinéaste française est repartie de la Croisette avec la récompense suprême, face à une concurrence pourtant rude.
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Sandra Hüller (également au casting de The Zone of Interest qui a reçu le Grand Prix à Cannes) incarne le rôle de Sandra, une autrice d’origine allemande qui vit dans les Alpes françaises avec enfant et mari jusqu’à la chute mortelle de ce dernier du balcon de la maison. Accident ou suicide, elle finira par être soupçonnée de meurtre au cours d’un procès intense et impudique où sera disséquée la vie privée du couple. Daniel, leur fils malvoyant de 11 ans, assistera au procès de sa mère et se révélera en être le témoin clé.
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Anatomie d’une chute est un nouveau film de procès atypique, comme l’était déjà Victoria mais cette fois-ci sans Virginie Efira, écrit à quatre mains avec Arthur Harari (Onoda), comme ce fut également le cas pour son précédent film. En creux de cette anatomie d’une chute, la réalisatrice nous livre la plus passionnante des anatomies de couple. Le film a également reçu une autre Palme, la Palme Dog, remise à Snoop, le border collie du film.