Us (“nous”), c’est le nom du projet de Fotómetro, un duo de photographes composé de Rona Bar et Ofek Avshalom. Inspiré par sa propre relation et son expérience du confinement, le binôme a eu l’envie de “photographier des couples à leur domicile”. Ces modèles viennent de Grande-Bretagne, où le duo habite, d’autres pays d’Europe, mais aussi d’Israël, d’où il est originaire.
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Pendant deux ans, les deux artistes ont exploré ce projet, qui fait l’objet d’un beau livre, avec l’intention de se concentrer sur des couples que les “médias mainstream ne regardent pas” pour “rendre visibles” celles et ceux qui ne font pas le prime time et les unes des magazines. Ces amoureux·ses font partie de la communauté LGBTQIA+, sont racisé·e·s, gros·ses, séniors, sont porteur·se·s d’un handicap, d’une maladie ou mènent des vies peu conventionnelles.
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Selon la journaliste Gilda Bruno, la tension de leur travail réside dans leur pouvoir de “restituer un reflet visuel de la société d’aujourd’hui”. Les deux aiment caster des modèles non professionnel·le·s et diversifié·e·s. “Leur travail est le miroir des facettes infinies de l’expérience humaine repoussant les frontières du genre, de la race et de la sexualité”, poursuit la critique.
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Les photos sont douces, nous plongent dans l’intimité nue de ces individus, abordent les questions liées à l’identité, l’individualité et la sexualité. “Pour nous, ce qui est le plus important dans ce projet, c’est l’expérience d’être témoin de l’amour, de l’intimité et de l’acceptation entre les couples, qui va au-delà des normes sociales, du genre, de l’image corporelle, des handicaps, de l’âge, de la culture. Chaque fois que nous quittions la maison d’un couple après une séance photo, on se sentait très chanceux·ses, inspiré·e·s et surtout reconnaissant·e·s d’avoir la chance d’être témoins et de commémorer tout cela à travers notre appareil photo”, concluent les artistes.
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