Agatha All Along : on vous explique tout ce que vous devez savoir si vous n’avez pas vu WandaVision

Vous n’avez pas regardé WandaVision (on vous juge fort !) mais êtes tenté·e·s de lancer Agatha All Along, quand soudain, le doute vous assaille ? Déjà, bienvenue dans le petit jeu pervers du Marvel Cinematic Universe dans lequel passer à côté d’un film ou d’une série, c’est comme vouloir monter sur une échelle avec des barreaux manquants. C’est faisable, mais c’est casse-gueule !

Une ode à WandaVision

Outre cet aspect bassement mercantile, on doit quand même vous dire, par honnêteté journalistique, que WandaVision est loin d’être un chaînon dispensable dans l’évolution du MCU. Elle a déjà eu un impact sur le film Dr Strange and the Multiverse of Madness, mais surtout, c’est l’une sinon LA meilleure série Marvel.

C’est même une excellente série tout court, un petit bijou qui parle du deuil et de l’impossibilité de se reconstruire, tout en étant une démonstration de ce que l’écriture sérielle fait de mieux. Au fil de ses 9 épisodes, sortis en début d’année 2021, elle a rendu hommage à tous les styles de sitcoms et de comédies familiales américaines à travers les décennies, autant de refuges dans lesquels Wanda pouvait se projeter en laissant sa douleur aux oubliettes. Le pouvoir de la Scarlet Witch et celui de la télé doudou ne faisaient plus qu’un.

Il est donc de notre devoir de critique de séries de vous recommander ce visionnage de WandaVision. Non pas parce qu’il serait indispensable à la compréhension d’Agatha All Along (pour ça, on va vous filer un coup de main), mais parce que c’est vraiment une série merveilleusement jouée et écrite, qui vous fera rire et pleurer.

Previously on WandaVision

Concernant Agatha All Along, le titre de ce spin-off fait référence à une chanson (qui vous restera dans la tête pendant environ 300 ans) lorsque, dans l’épisode 7 de WandaVision, l’identité de cette dernière est dévoilée : “C’était Agatha depuis le début”. Mais revenons un peu en arrière…

Dans WandaVision, Wanda vit le parfait amour avec Vision, dans une petite bourgade idéale, Westview, où rien de grave n’arrive jamais. Elle a deux beaux enfants, des voisins serviables, et une BFF du nom d’Agnes (incarnée par la génialissime Kathryn Hahn), toujours prête à aider. Sauf que tout ceci n’est qu’un mirage télévisuel créé par l’esprit endeuillé de Wanda… jusqu’à ce que l’écran, ou le quatrième mur, se fissure.

L’illusion a assez duré et on découvre qu’Agnes n’était autre qu’Agatha Harkness, une sorcière de l’époque des bûchers de Salem qui aimerait bien siphonner tous les pouvoirs de Wanda avec l’aide du Darkhold, le plus puissant grimoire jamais créé.

C’était Agatha depuis le début !

Une bataille très Marvelesque s’en suit, Wanda gagne, libère le reste de la population de Westview qui était sous son charme depuis tout ce temps (à l’exception d’Agatha, pour la punir de ses méfaits), et se met à étudier le Darkhold jusqu’à être consumée par celui-ci. Les conséquences résonnent jusque dans Dr Strange and the Multiverse of Madness, où elle finit par se sacrifier avant de détruire toutes les copies du grimoire maudit.

De retour à Westview, Agatha, ou plutôt Agnes, est toujours aux prises avec le sort que lui a jeté Wanda. Une prison dans laquelle elle interprète, non pas une héroïne de sitcom des années 1980, mais une flic aussi renfrognée qu’écorchée vive dans une série policière à la True Detective. Clairement, le happy end, ce n’est pas pour elle. À moins qu’on ne l’aide à briser sa malédiction ?

Et voilà, vous êtes à jour sur le lore de la plus cool des sorcières, Agatha Harkness ! Il ne vous reste plus qu’à découvrir la suite de ses aventures, chaque jeudi, sur Disney+. (Mais vraiment, prenez le temps de découvrir WandaVision, vous nous en direz des nouvelles !).