Good Bye, Lenin! fête cette année ses vingt ans. Film aussi tendre que culte racontant un Berlin en pleine évolution après la chute du mur, le 9 novembre 1989. Cette rétrospective historique réalisée par Wolfgang Becker illustrait alors l’acteur Daniel Brühl dans la peau d’Alex, un jeune Berlinois de l’Est, en RDA.
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Lors du 40e anniversaire de l’État communiste, sa mère (Katrin Sass) est victime d’un infarctus et sombre dans le coma pendant huit mois. Alors qu’elle reste inconsciente, sa patrie est balayée et son univers se transforme radicalement. Bien conscient que sa mère a le cœur fragile, Alex oblige sa belle famille à recréer la RDA disparue dans leur appartement afin d’éviter un nouveau choc qui pourrait bien, cette fois, lui être fatal.
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À la recherche de produits disparus, les personnages vont tenter de remonter le temps pour créer l’illusion en enregistrant leur propre journal télévisé et en confinant leur mère fragile dans sa chambre, l’isolant du monde extérieur en pleine évolution.
Cette comédie est l’un des films allemands les plus culte de ces dernières années. Récompensé du César du Meilleur film de l’Union européenne et son équivalent en Espagne le Goya, nommé aux Golden Globes ainsi qu’aux Bafta, il a surtout remporté neuf fois le Deutscher Filmpreis, prix du film allemand, entre Meilleur acteur, Meilleur film, Meilleur réalisateur et autres prix techniques…
Bref, Good bye, Lenin! est une belle œuvre qui mérite d’être regardée plus souvent. Sans oublier la BO de Yann Tiersen, qui mérite elle aussi d’être écoutée plus souvent.
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Le long-métrage est disponible sur Arte jusqu’au 21 mars.