3 artistes qui racontent la Palestine et célèbrent la lutte et l’identité de son peuple

Publié le par Lise Lanot,

© Malak Mattar ; © Adam Rouhana

Les peintres Malak Mattar et Samia Halaby et le photographe Adam Rouhana réalisent des œuvres qui célèbrent les identités et le quotidien de la Palestine.

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Malak Mattar

Malak Mattar a 23 ans. Elle est née et a grandi à Gaza. Elle a commencé à peindre dès ses 13 ans quand elle est restée enfermée chez elle durant 51 jours à cause des tirs israéliens durant la guerre de Gaza. La peinture est devenue pour Malak Mattar “un sanctuaire” pour raconter “les injustices” subies dans sa “prison à ciel ouvert”. Ses toiles expressives et résistantes montrent des femmes en lutte qui demandent la liberté pour toutes et tous.

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© Malak Mattar

Samia Halaby

À 86 ans, Samia Halaby est considérée comme une pionnière de la peinture abstraite. Elle a fui la Palestine pour le Liban puis les États-Unis avec sa famille, après la Nakba en 1948. Pour elle, la peinture est intrinsèquement liée aux sociétés dans lesquelles nous vivons et nous permet de nouvelles découvertes esthétiques.

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Samia Halaby, octobre 2020. (© Samia Halaby)

Adam Rouhana

Adam Rouhana est un photographe palestinien-états-unien. Depuis vingt ans, il documente la vie en Palestine. Ses images sont empreintes de douceur et montrent des moments du quotidien. Il y expose “l’humanité négligée du peuple palestinien vivant sous l’occupation israélienne depuis 75 ans”. Si on y voit principalement des jeunes, c’est parce que près de la moitié de la population palestinienne a moins de 18 ans.

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Un coach prépare son équipe de foot junior à jouer dans un tournoi a camp de réfugié·e·s Aida. Le terrain se situe directement face à l’imposant mur de l’apartheid israélien, à Bethléem, le 31 août 2022. (© Adam Rouhana)