18 ans après, Fight Club ressort en salles

Publié le par Louis Lepron,

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“Les choses que l’on possède, finissent par nous posséder.”

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Dix-huit ans. Le temps de la maturité. Le temps pour avoir assez de recul pour comprendre à la fois l’intention, la portée et le culte autour d’un film. Il y a 18 ans, sortait Fight Club. Dans les salles, le succès n’est guère au rendez-vous : avec un budget de 63 millions de dollars, il en récolte 37 millions aux États-Unis et au Canada, se rattrapant ensuite avec sa sortie internationale et ses 63 millions de dollars récoltés.

Dans les journaux, les critiques sont partagées. D’un côté, Libération le trouve “assommant”, Positif le caractérise comme étant “chic et choc”, Télérama le qualifie de “mélasse sub-nietzschéenne épicée de violence gratuite” et Les Inrocks y voient une façon de “choquer le bourgeois par tous les moyens”.

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À l’autre bout de la table, Première résume assez bien la perception que le monde entier a, a eu et aura du film :

Fight Club est un film ouvertement homo. Fight Club n’a rien d’un film homo. Fight Club est un film facho. Fight Club est un film libertaire. Fight Club se termine mal. Fight Club se termine bien. Et, surtout, il débouche sur une impasse.”

Cette dernière critique illustre, en substance, tout de ce que les penseurs, intellectuels et autres scribouillards ont bien voulu voir dans Fight Club. De la prévision du 11-Septembre à la victoire de Donald Trump, chacun a tiré, à sa manière, un fil entre l’œuvre de David Fincher et la réalité, jusqu’à parfois la déformer pour mieux se l’approprier. À la manière de Shining, disséqué dans le documentaire Room 237.

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Dix-huit ans après, Fight Club continue de provoquer des discussions, de son statut de film culte à ses thèmes politiques et sociétaux emballés dans un emballage “cool”. Pour toutes ces raisons, il faut le revoir. Ça tombe bien, il est de retour dans les salles françaises, dès ce mercredi 26 juillet.