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Un univers fourmillant de détails et d’images fortes
C’est le cas par exemple sur “Heps ou Plata”, un des titres forts de l’album, avec sa réalité palpable de la prison et de la vie de rue illustrée par le piano enveloppant de Junior Alaprod. Le producteur assure aussi l’enchaînement avec le même type de piano dissonant sur le morceau “Riina Toto”, qui offre une ouverture incroyable de Maes et un balancier de rimes hyper hachées entre Stavo, Zefor et Maes qui donnent le tournis.
Cette même chute vertigineuse et extrême se retrouve sur “S.W.P.V” et surtout sur la collaboration avec SCH sur “Pavel”. Stavo y est puissant et cryptique en passe-passe avec SCH. “Merci Stavo pour les travaux” devient un proverbe de la musique rap en 2020, une façon de déterminer une nouvelle technique qui fait briller tout le groupe.
Cette explosion de détails arrive à son paroxysme sur “Babi”, le deuxième extrait de l’album. Les arrangements et le mixage sont vraiment poussés à leur maximum, mélangeant encore plus les instruments et les voix pour finir carrément sur un piano acoustique. Cet univers fourmillant se développe encore sur “La Ramasse”, “Diplomatico” ou encore “Kobe” où le choc avec Zola semble d’un naturel désarmant. Les productions d’Heezy Lee, Kore, Ace Loocky de Katrina Squad et Shabz Beatz restent dans cette même veine, pleines de réverbérations.
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“Mais c’est quoi cette histoire ?”
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