Du grand n’importe quoi, de l’humour – et un pas mal de tendresse familiale, aussi. Voilà la recette de Brothers. Après le salué Palm Springs, le réal’ Max Barbakow remet le couvert sur Prime Vidéo avec cette nouvelle comédie typée buddy movies. En guise de “buddy” justement, on a du très lourd : Josh Brolin (Sicario) et Peter Dinklage (l’indépassable Tyron, dans Game of Thrones <3). Placés dans le rôle d’improbables jumeaux – oui, oui – les deux poids lourds de l’écran se trouvent embarqués dans une galère sans nom. Jugez plutôt.
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Braqueurs depuis l’enfance
En voilà, une famille “originale”. D’abord, il y a les jumeaux, Moke (Josh Brolin) et Jady (Peter Dinklage). Le premier est du genre bonne pâte, introverti – assez sympa, somme toute. Tandis que le second se distingue par son tempérament plus volcanique, et sa fâcheuse tendance à entraîner son reuf dans des sales coups. Il faut avouer qu’il a de qui tenir : la mère de cette curieuse fratrie est une gangster pur jus. Elle finira d’ailleurs par quitter ses gosses en catastrophe, après un coup qui a viré au désastre. Et puis ? Et puis… aucun signe de vie.
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Depuis cette disparition, les frères vivotent en enchaînant les casses : Jady planifie, Moke joue les doigts de fée. Ce petit business va bon train jusqu’à ce que le premier se fasse choper, et finisse en taule. L’occasion pour le seconde d’adopter la vie dont il avait en réalité toujours rêvée en secret. Celle d’un quotidien sans histoire, pépère.
Quelques années plus tard, Jady sort de taule à l’issue d’un accord passé avec un gardien véreux (Glenn Close, qui avait bluffé dans The Whale). Grosso modo : le criminel est libre mais… à condition de récupérer un butin disparu, et de le remettre audit gardien véreux. Évidemment, cette tête brûlée de Jady a un autre plan en tête, dans lequel il embarque son frère repenti, et décidément rangé (il s’est marié, et attend un enfant). Vous voyez la catastrophe arriver ? Nous, oui.
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Frères à la vie, à la mort ?
Embarqués pour leur “dernier coup” avant de se retirer définitivement des affaires, nos deux frères adulescents (ils ont la maturité de prépubères), règlent leur comptent. S’engueulent, se mettent sur la tronche. S’offrent des moments d’éclate comme “au bon vieux temps”, aussi. Rocambolesque, leur épopée les entraînera à la rencontre d’une hippie frappadingue, d’un orang-outang érotomane et… de leur mère (la grande Glenn Close). Après 30 ans de séparation, les voilà enfin réunis – pour le meilleur ? Pas sûr.
Car en toile de fond, cette cavalcade de bras-cassés interroge : les liens du sang sont-ils une bénédiction, ou un fardeau ? Évidemment, quand on cause d’une famille habituée aux trahisons et aux coups bas, la question se pose avec une urgence toute particulière. Et rythme le bien-nommé Brothers.
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