Ils ambiancent tes soirées, égayent tes aprem’, et ensoleillent même tes trajets de métro les plus moroses. Tes stars à toi enchantent – au moins un peu – ton quotidien, pour sûr. Mais par-delà les pochettes d’album, les vignettes Youtube et les stories de réseaux sociaux, que sais-tu d’elles ? Pas grand-chose, hein. À moins que… Oui, à moins que tes icônes perso fassent partie des vedettes ayant le bon goût d’avoir mijoté un documentaire. Le genre de production qui déroule tant les petites anecdotes que les grands choix de leur vie. Ça tombe bien, Prime Video s’est spécialisée dans l’accompagnement de ce genre de projet, entre images d’archives en or, témoignages de potes reusta et confidences intimistes. Florilège.
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1. Squeezie, le geekos devenu roi du Youtube fr dit : Merci Internet
Dernier arrivé sur Prime Video, premier cité dans l’article. Celui qui a régalé mes jeunes années en surjouant ses jump scare devant les Outlast et autres Five Night at Freddy’s se livre comme “jaja” à travers cette fresque, qui retrace l’ascension folle d’un type comme toi et moi, d’abord devenu créateur de contenu à l’aide de timides vidéos Call of Duty pour devenir, quelques années plus tard, le “James Cameron de Youtube” – c’est Orelsan qui le dit, pas nous. Au sommet de l’Internet hexagonal, notre frenchouille aux 18 millions d’abonnés a concocté pour ce début d’année 2024 une vidéo pas comme les autres, en se dévoilant à travers les images de son réalisateur et partenaire de longue date, Théodore Bonnet. Lequel promet de “montrer tout ce que Squeezie n’a jamais osé vous montrer”. Carrément. Alors bien sûr, on dit : “banco”.
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2. En rompant le silence, Diams nous passe le Salam
C’était un retour inespéré. Celui d’une rapeuse générationnelle qui, après avoir empilé les hits, s’était brusquement retirée de la scène musicale en 2009. Avec Salam, présenté en séance spéciale au festival de Cannes 2022, Mélanie Georgiades (dite “Diam’s”) évoque à nouveau ses démons – la tendance suicidaire, la bipolarité – non plus à coup de punchlines acérées, mais avec un phrasé doux, tendre. Et empreint de poésie. À travers cet auto-documentaire, celle qui ne cherche plus de “mec mortel” revient sur sa quête de sens, qu’aucune gloire artistique n’aura pu étancher. En s’éloignant du showbiz, l’autrice de La Boulette explique avoir trouvé refuge du côté de l’Islam. Une conversion qui avait longtemps alimenté les fantasmes les plus délirants – et précipité la retraite de la chanteuse-phare des Y2K. “J’ai assumé que ouais, j’étais musulmane. Ouais j’avais envie de me voiler, ouais je voulais arrêter la musique, ouais j’en avais marre en fait”, rejoue Diam’s, les yeux embués de larmes. Avant d’évoquer le périple de sa renaissance marqué, notamment, par le lancement de son association pour les orphelins d’Afrique : Big Up Project.
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3. Bordel, Orelsan avait pourtant demandé à ce qu’on ne Montre jamais ça à personne
Avoir un petit frère, c’est cool. Pour l’accuser d’avoir commis des gaffes à votre place étant môme, pour servir de souffre-douleur lorsque vous vous ennuyez trop (étant môme toujours, hein) et… Pour passer le plus clair de son temps à vous filmer, dans le cas où vous auriez des aspirations artistiques. Ce dernier cas de figure colle bien à l’épopée du tandem Aurélien-Clément Cotentin, où le premier, aka “Orelsan” est devenu l’un des rappeurs français les plus acclamés et le second, l’un des premiers à avoir cru en lui – au point de capturer tout son parcours sur caméra, des premiers pas hésitants à la consécration des dernières années. Au total, 2000 heures de tournage étalées sur quelque 20 ans d’archives (et divisée en 2 saisons) pour célébrer le triomphe du paumé de Caen. Une success story comme on les aime.
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4. A Man Named Scott se met sur le divan
Sacré Cudi. Que les amateurs de rap US se réjouissent, “Mister rager” vient de célébrer la nouvelle année en balançant au monde, mi-janvier, un nouvel album : INSANO. L’occasion de replonger dans le parcours cabossé de celui qui avait explosé en lâchant l’iconique Day’N’Night courant 2007, sur Myspace (oui, quel coup de vieux). A Man Named Scott revient sur cette ascension fulgurante, dont l’élan a plusieurs fois été cabossé par des tendances à l’addiction, et un terrain psy dépressif. Kanye West, Shia LaBeouf et même Timothée Chalamet se succèdent pour tresser les lauriers de l’auteur phare des Man on the Moon, mais aussi raconter l’homme, derrière l’artiste. In-ti-miste comme docu’, qu’on vous dit.
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5. Liam Gallagher, après la tempête d’Oasis
Les fans d’Oasis l’adorent – mais le détestent aussi, un peu. Le provocateur Liam, cadet de Noel Gallagher, aurait provoqué l’explosion de la bande culte de la Britpop des années 90. Flashback direction Rock en Seine, au Parc de Saint-Cloud, le 28 août 2009. Alors que des centaines de spectateurs (dont moi) attendent de pied très, très, ferme les têtes d’affiche de l’évènement, l’affreuse nouvelle tombe : “Oasis n’existe plus”, annonce l’un des responsables du festival. Motif ? Noel et Liam se seraient embrouillé, encore – sauf que cette fois, la légende veut que le second ait carrément balancé une guitare à la tronche du premier. Trop, c’est trop. L’aîné de la fratrie (et accessoirement tête pensante d’Oasis) jette l’éponge, fuck it. Liam Gallagher : As it was part de cet épisode traumatique de la culture rock, pour suivre “l’après”. Celui de la vie de famille, et d’une carrière solo chaleureusement accueille avec, en 2017, un album au titre évocateur : As you were. Un come back comme seul le rock’n’roll nous en réserve, suivi d’un second projet Why My ? Why not. tout aussi rafraîchissant.
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La preuve avec ce hit portant notre Eric Cantona national en majesté. Comme on dit outre-Manche : “enjoy“.