On a classé (objectivement) les meilleures scènes de Dikkenek

Publié le par Antonin Gratien,

Oui, le "shooting" de François Damiens est évidemment quelque part sur le podium.

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Il est de ces films qui laissent une trace indélébile dans nos cœurs. Dikkenek en fait partie, à 100 %. “Tu sors ou j’te sors”, “Dis bonjour, Sabine”, “Tu n’me vois pas, tu n’me vois pas”… Une poignée de répliques emblématiques, issues d’un film reçu froidement lors de sa sortie à l’été 2006, avant de devenir culte avec sa parution DVD. Faites le test autour de vous, pour voir.

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Qui n’a pas ri devant l’indignation tartuffe de Claudy, la noire fureur de JC, les excès de Nadine ? Un nazgûl, peut-être. Nous autres, mortels, oui, nous nous sommes marrés – c’est entendu. Reste à savoir quelle partie du film est la plus hilarante. Au terme de débats (forcément) animés, voici notre résultat. En toute objectivité bien sûr.

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#5. Le ciné

Faut pas l’embêter, JC. Et c’est Greg (Jérémie Renier) qui va en faire les frais. Tandis que notre petit truand s’installe pépouze dans une salle de ciné avec son acolyte, voici que le playboy en carton du film répond au téléphone. Mauvaise idée. Histoire de le recadrer, JC lui décroche une mandale jupitérienne avant de l’achever, quelques secondes plus tard, dans un couloir, en balançant :“La première, c’est pour te faire la leçon p’tit con. La deuxième, c’est pour le principe. La troisième, c’est parce que jamais deux sans trois !” Savoureux.

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#4. Le comico

Au terme de l’altercation susmentionnée, JC, qui ne manque jamais une occasion de chaparder, rackette le GSM du plus poisseux des personnages de Dikkenek. Lequel va alors porter plainte et tombe sur Laurence Cochet (Florence Foresti, bluffante dans son premier rôle ciné). Pas hyper hyper pro, cette commissaire enguirlande la victime du rapt (“On le dit avant le film de couper le portable, hein”) avant de chercher à identifier le coupable en exhibant… Des pochettes d’album. Nice job Sherlock.

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#3. “Je viens de me faire carjacker”

C’était pas son jour non plus à Claudy (François Damiens). À peine quitte-t-il le volant de sa voiture pour en checker le coffre qu’elle est chapardée par – on vous le donne en mille – JC… Bien sûr, le directeur des Abattoirs d’Anderlecht (et “photographe de charme” à ses heures…) s’élance après les ravisseurs. Il court, il court. En vain. Perlant de sueur, notre victime se rend dans une cabine téléphonique pour quérir l’aide de sa mère. “Je viens de me faire carjacker”, lui expliquera-t-il dans un anglais très approximatif, après avoir flanqué une dérouillée à Greg. Oui, oui. Toujours le même. On vous avait dit que ce type avait la poisse collée à la peau, non ?

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#2. Le bar

Au bord du désespoir, Claudy fixe un rendez-vous avec sa môman dans un débit de boissons. Une fois arrivé, il est toujours drôlement échaudé. Alors, lorsque sa partie de flipper est perturbée par le bruit cacophonique d’une mastication barbare de chips, il pète un plomb, tout simplement. Et ça donne cette scène haute en couleur qui dévoile, entre deux invectives, une perle de sagesse dont chaque humain civilisé devrait être imprégné : “C’est excessivement énervant d’entendre quelqu’un qui mange des chips pour celui qui la mange pas.” À bon entendeur.

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#1. Le shooting

La voilà, la séquence culte parmi le culte. On y voit Claudy en plein “photoshoot” avec une Natacha (Mélanie Laurent) qui ne cesse de remettre en question ses directives. “C’est pas un peu vulgaire, ça ?”, “VULGAIRE ? Tu trouves ça VULGAIRE ?”. Le ton monte, les saillies fusent. Et finalement… Ils accordent leur violon. Claudy est si ravi qu’il va “chercher le poney”. Pour le reste de la session, sans doute. Surtout ne cherchons pas à comprendre. S’agit juste d’en rire. Alors rions, rions.