Oh-oh-oh : Eddie Murphy vous souhaite de joyeuses fêtes avec Noël à Candy Cane Lane, sur Prime Video

Publié le par Antonin Gratien,

Quand un pacte avec une elfe tourne au vinaigre, il n'y a que notre star de la comédie pour sauver la mise.

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Ornez le sapin, emballez les cadeaux, sortez les bonnets rouges : après Un prince à New York 2, Eddie Murphy fait son retour sur la plateforme SVOD d’Amazon avec Noël à Candy Cane Lane. Une production originale tout en humour, où l’icône du grand écran retrouve à la réalisation Reginald Hudlin, avec qui il avait collaboré pour la comédie romantique Boomerang en 1992. Le résultat de ces retrouvailles ? Un conte placé sous le signe de la réconciliation familiale qui entend renouveler, à sa manière, les codes du christmas movie. Focus.

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Une elfe démoniaque, une malédiction, une course contre la montre

Première surprise : aucune trace de neige – ni même d’humidité, ou de grisaille – en plein décembre, à Candy Cane Lane. C’est que cette rue se situe à Los Angeles, où les températures sont plus clémentes que par cher nous. Un film de Noël baigné de lumière, donc ? Et pourquoi pas ! 

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Dans ladite rue de Candy Cane Lane, je demande la famille Cravers. Le père (Eddie Murphy), marié et père de trois enfants, apprend à quelque jours seulement du réveillon qu’il est renvoyé. Pour palier au coup dur, cet homme opiniâtre se met en tête de remporter la compétition annuelle de décoration de Noël de son quartier avec, à la clé, 100 000 généreux dollars.

Le moove n’est pas déconnant. Après tout, voilà des années que notre challenger participe au concours avec son style de figures de Noël en bois patiemment réalisées “à-la-main”, insiste-t-il.  Seulement voilà. En face, la concu’ est féroce. De sorte qu’au moment d’apercevoir une curieuse boutique où des ornements brillent de mille feu, le compétiteur ne se dit pas “c’est trop beau pour être vrai”, non. Il a trop à perdre. Alors, Mister signe un dangereux pacte. Pas avec le diable, non – plutôt une elfe de Santa Claus déchue. À moins que ça revienne au même, ici ?

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Quoiqu’il en soit, concrètement ; en échange de ses accessoires, Pepper (puisque c’est le nom de la maléfique) lance un sort qui donne vie à la célèbre comptine The Twelve Days of Christmas. De sorte qu’une basse-cour enragée saccage la ville, et met des bâtons aux roues des projets des Cravers (notamment). Pire encore : la malédiction implique que le perso d’Eddie Murphy finisse en petit personnage de Noël aux côtés de la collection de Pepper, si il ne réunit pas en trois jours chrono cinq anneaux dorés. Pour rétablir l’ordre et contrecarrer ce sombre dessein, toute la famille va se lancer dans la course. 

Un vrai-faux film de Noël ?

L’intention de Noël à Candy Cane Lane est limpide : rehausser d’un éclat contemporain le registre peut-être un chouillat poussiéreux du christmas movie. Pour relever le défi, Reginald Hudlin table sur l’inclusivité, en faisant apparaître à l’écran un casting noir – y compris “Black Santa” -, sans oublier de glisser un commentaire antiraciste. En taclant le colorblindness, notamment.

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Pop et connectée à notre ère, cette fable brosse le portrait d’une famille moderne. Exemple : un père perd son boulot. Oui c’est un coup dur, mais Mommy est capable de tenir la baraque grâce à son poste de cheffe d’opération. No stress.

En multipliant les pas de côté, Noël à Candy Cane Lane rafraîchit le genre sans en trahir l’esprit. Car comme le veut la tradition, il est ici question de tensions familiales qui seront, in fine, résolues, dès lors que les protagonistes auront saisi le sens de…de…de… ? L’esprit de Noël, bien sûr.