Tout juste ce qu’il nous fallait. Pour combattre ce vilain février – morose de chez morose, nan ? – on a foncé tête baissée chez Prime Video. Histoire de dégoter deux trois films à même de nous dérider. Et c’est peu dire qu’on n’est pas reparti chou blanc ; pour notre plus grand bonheur, la plateforme héberge une flopée de comédies triple A. Parmi cet éventail de gags, sketchs et scénarios loufoques, on a retenu pour vous une sélection d’œuvres cultes made in France. Parce qu’on est comme ça, à Konbini – cocorico ! Du plus old school au plus contemporain, voici notre florilège.
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1. La grande colle des Sous-Doués
Ils feraient presque de l’ombre à ce bon vieux Ducobu, Les Sous-Doués de Claude Zidi. Sorti en 1980, le film retrace l’Odyssée des cancres de chez cancres du cour Louis XIV, pour décrocher leur BAC. Mission impossible ? Pas sûr. Bébel (Daniel Auteuil) et sa troupe d’éternels fainéants (feraient-ils de l’ombre à Gaston Lagaffe, aussi ?) vont déployer des trésors d’ingéniosité pour remporter le concours haut la main tout en… En foutant le moins possible. Le tout sous l’œil impitoyable d’un Michel Galabru qui brille en commissaire excédé des “farces” de ces ados décidément bien mal élevés. Régalade.
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2. Gare aux bourdes : le “blond” devient Chèvre
Quelle joie de le retrouver, notre Mr Beans à nous. François Pignon, aka “le blond”, s’empêtre encore dans des situations impossibles dans La Chèvre (1981). Avec ce “cinquième opus” de la saga Pignon orchestrée par Francis Veber , Pierre Richard endosse le costume de son personnage iconique aux côtés de Gérard Depardieu. Le duo de personnages que tout oppose s’embarque pour un voyage au cœur du Mexique, sur les traces d’une fille disparue – et à la malchance légendaire. Meilleure option pour la pister ? Voir où la poisse tout aussi légendaire del señor Pignon les entraîne. Alors, retrouvera ? Retrouvera pas ? La réponse sur Prime.
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3. Bond dans le futur chahuté, pour nos Rois Mages
Mais qu’ont-ils fait au Bon Dieu ? Alors qu’ils se rendaient à Bethléem pour rendre visite à Jésus, tout juste venu au monde, Balthazar, Melchior et Gaspard sont propulsés dans le temps. Plus précisément en 2001, et dans notre capitale chérie : Paris. Forcément, ça fait un choc. Notre crew, incarné par l’iconique trio des Inconnus (ici au top de leur forme), essaie tant bien que mal de retrouver la piste du “Seigneur” au gré de pérégrinations rocambolesques, dans une époque dont ils ne maîtrisent évidemment pas les codes. Le coup du “choc culturel” provoqué par un décalage spatio-temporel ; la recette est connue, évidemment. Mais après tout, n’est-ce-pas dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures ? Direction Les Rois Mages, repensés par Bernard Campan et Didier Bourdon, pour en juger.
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4. Chahut Bahut en haut de La Tour Montparnasse Infernale
N’est pas John McClane qui veut. Et pourtant, c’est bien à la hauteur du héros des Die Hard que devront se hisser Éric et Ramzy dans La Tour Montparnasse Infernale. Pour leur premier rôle de cinéma offert par Charles Nemes, notre duo enfile le costume de laveurs de vitre un rien bras-cassé. L’un rêve d’un physique d’athlète qu’il s’est juré de sculpter grâce à ses cours de “force pure”, l’autre caresse le rêve d’une idylle avec “Marie-Joëlle !” (Stéphanie Lanceval, de son vrai nom) la fille d’un important PDG. Autant dire qu’il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Alors au moment où ils sont confrontés à une prise d’otage visant, justement, la fameuse Stéphanie, y’a plus qu’à prier.“Petit Jésus, dieu des arabes, dieu des italiens, donne moi la force de sauver Marie-Joëlle !”, comme dirait l’autre.
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5. Avoir un gosse ? Énorme blague !
Autre comédie, autre rôle pour Marina m qui tronque son interprétation d’infâme organisatrice de hold up (rappel : c’est elle, “Marie-Joëlle !”) pour celui d’une pianiste prodige, tombée enceinte “malgré elle” dans Énorme (2020). Avec cette comédie inclassable signée Sophie Letourneur, on suit l’actrice se préparer bon an mal an à l’accouchement aux côtés de son compagnon (Jonathan Cohen – qui d’autre ?). Ce que la future “môman” ne sait pas, c’est que ledit partenaire, désireux d’avoir un enfant malgré le refus catégorique de Madame en la matière, s’est “amusé” à trafiquer ses pilules contraceptives. Résultat : un spermatozoïde rencontre un ovule et – PAF ! -, ça fait un gosse. Le suite, c’est Énorme qui la raconte.
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