La lose, le petit échec, le raté splendide… On les connaît tous à échelles diverses. Certains ont décidé d’en faire leur fonds de commerce, de raconter comment l’échec est avant tout une occasion de rebondir, de se réinventer, de comprendre la vie. Chez Konbini, nous avons décidé de célébrer la lose pour la lose, celle qui nous rassemble tous sans rien nous apprendre d’utile pour le futur.
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Dans une époque où communiquer est parfois compliqué, où on a du mal à ne pas crier plus fort que celui qui a tort juste parce qu’on a raison, dans un monde où on ne parvient même pas à s’entendre sur une recette de quiche lorraine sans s’insulter, qu’y a-t-il de plus fédérateur qu’une belle grosse lose ? Qu’un pigeon qui vous fait caca sur la tête pour le premier jour de votre nouveau boulot ? Qu’un Poulidor allergique à la première marche du podium ? Qu’une blague ratée devant un auditoire glacial ?
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Au-delà de l’aspect incontestablement marrant d’une belle lose et de l’hilarité générale qu’elle peut déclencher, raconter ses loses, c’est partager sa vulnérabilité et sa solitude — deux éléments auxquels n’importe quel être humain peut se relier. La lose, c’est notre territoire à tous : certains l’arpentent au quotidien, d’autres n’y font que des escapades, mais tout le monde l’a déjà visitée. C’est pile là où notre solitude nous relie à l’humanité tout entière.
Alors célébrons nos loses au moins une fois par an, et comme on est beaux joueurs et pas mauvais perdants, c’est nous qui commençons. Par exemple, à la base on devait faire cette formidable journée de la lose accompagnée par un média ; finalement, il n’y a que nous. Vulnérabilité et solitude, une belle lose.
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