Ils s’appelaient Georges, Claude et Marie-France et à leur décès, ils ont tous trois donné leur corps à la science. En novembre 2019, leurs proches ont découvert en lisant L’Express que le centre de don des corps de Paris-Descartes, le plus grand d’Europe, avait été pendant de nombreuses années, un véritable charnier. Corps putréfiés, pannes fréquentes dans les chambres froides, présence de rongeurs… les révélations de l’hebdomadaire sont glaçantes et font en outre état de nombreuses alertes, jamais suivies d’effets.
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Aujourd’hui constituées en association, près de 70 familles de défunts ayant fait don de leur corps au centre de Paris-Descartes ces dernières années, ont déposé une plainte pour “atteinte à la dignité d’un cadavre”. Agnès, Baudouin et Laurence nous racontent leur combat pour “rendre leur dignité” à leurs défunts parents.
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