Au début, tout lui semblait idyllique. Alizée pensait que cet homme, ce gendarme rencontré en discothèque, serait l’homme de sa vie.
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Pourtant, et très rapidement dans la relation, elle devient victime de violences conjugales. Alors qu’il est en charge le jour de veiller à la sécurité et au maintien de l’ordre, le soir, il frappe sa compagne.
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Avec le temps, ces violences s’intensifient et ce malgré la naissance d’un enfant.
Ce paradoxe devient un véritable obstacle lorsqu’Alizée a envisagé des solutions pour se protéger. Appels au 17, dépôt de plainte au commissariat. Toutes les démarches, déjà ardues, auxquelles sont confrontées les femmes battues deviennent quasi-impossibles. À chaque étape, elle se retrouve en face d’amis ou de collègues de son conjoint. Tous minimisent, ne la croient pas, et vont même jusqu’à essayer de la dissuader de porter plainte pour ne pas porter préjudice au gendarme.
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Dans “Silence, on cogne”, Alizée Bernard et la journaliste Sophie Boutboul reviennent sur ce schéma d’abus de pouvoir des forces de l’ordre dans leur vie personnelle, ce qui est loin d’être un cas isolé en France.