En septembre 2017, Julie Hainaut s’est rendue dans un bar qui venait d’ouvrir. Elle pensait le visiter, s’entretenir avec les tenanciers et écrire un article sur ce nouveau spot. C’est précisément ce qu’il s’est passé, à un détail près : elle ne s’attendait pas à les entendre dire de la colonisation que c’était une “période sympathique”.
Publicité
Après la publication de son article, dans lequel la journaliste a relaté ces propos choquants, elle est devenue la cible privilégiée d’un site néonazi qui se revendique “le site le plus raciste de la fachosphère”. Depuis, elle a reçu des milliers de messages et de commentaires la menaçant de viol, l’insultant ou lui souhaitant d’être “violée par un Gabonais sidaïque”.
Publicité
Julie Hainaut témoigne pour dénoncer l’impunité dont bénéficient les cyberharceleurs, la minimisation de la douleur des victimes de ce fléau et la nécessité d’améliorer notre système judiciaire qui n’apporte pas encore de réponse pénale satisfaisante.
Publicité