Un béluga repéré mardi matin dans la Seine a été de nouveau observé vendredi en milieu de journée, mais l’animal se révèle “très fuyant”, a indiqué à l’AFP Gérard Mauger, vice-président du Groupe d’étude des cétacés du Cotentin (GECC).
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“Il a le même comportement qu’hier, on a le sentiment qu’il est très fuyant. Il fait de très courtes apparitions en surface, suivies de longues apnées”, a indiqué M. Mauger. “Même en tentant de l’approcher avec beaucoup de précautions, c’est difficile. Il fait beaucoup de changements de direction”, a poursuivi le responsable associatif. À tel point qu’“on s’interroge” sur la conduite à tenir envers cet animal, a-t-il ajouté. En s’approchant à une cinquantaine de mètres, “on a fait des enregistrements acoustiques, avec nos moteurs coupés, mais il n’a pas fait d’émissions sonores”, a regretté M. Mauger.
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Vendredi après-midi, l’animal était toujours entre les deux écluses de Poses et de Saint-Pierre-la-Garenne. Sollicitée dans la matinée par l’AFP, la préfecture de l’Eure, qui supervise les opérations, n’avait pas précisé ses intentions en début d’après-midi.
Quatre embarcations sont sur zone, selon M. Mauger, celles du SDIS (pompiers), de l’OFB (Office français de la biodiversité), de l’association Sea Shepherd, et de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer).
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En mai, c’est une orque qui s’était retrouvée en difficulté dans la Seine, entre Rouen et Le Havre. Les opérations pour tenter de sauver le cétacé avaient échoué et l’animal était finalement mort de faim.
La nécropsie – un examen post-mortem réalisé sur un animal – avait confirmé la “mauvaise condition physique” de l’orque, une femelle “immature” de plus de quatre mètres et de 1 100 kg, et avait permis de découvrir une balle logée à la base du crâne du mammifère.
“Aucune certitude” n’avait pu être établie sur le lien entre la munition et la mort de l’orque, les experts privilégiant “l’hypothèse selon laquelle l’animal est mort d’inanition”.
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Ce triste dénouement, “c’est ce que l’on souhaite éviter avec le béluga. Pour nous, il faut faire un test ADN rapidement pour connaître son origine et effectuer un rapatriement. L’urgence est déjà de le nourrir avec des poissons morts, des harengs congelés probablement, pour éviter qu’il ne s’épuise, car le milieu n’est pas très accueillant pour lui”, a déclaré à l’AFP la présidente de Sea Shepherd, Lamya Essemlali.
Selon l’observatoire Pelagis, spécialiste des mammifères marins, il s’agit du second béluga connu en France, après qu’un pêcheur de l’estuaire de la Loire en avait remonté un dans ses filets en 1948.
Konbini avec AFP
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