De sa Libération, qui se déroula du 19 au 25 août 1944, Paris garde des marques bien visibles, telles que des plaques commémoratives régulièrement fleuries. Mais les plus attentifs remarqueront d’autres vestiges : les impacts de balles et d’obus sur les murs des bâtiments parisiens. Ils sont nombreux et se trouvent sur certains des plus célèbres monuments de la capitale. En voici quelques exemples à l’occasion du 75e anniversaire de la Libération de Paris.
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À commencer par la Préfecture de police, premier monument de la ville à être libéré, le 19 août 1944. Les Allemands ont ensuite tenté de déloger les policiers qui s’y sont retranchés, mais les barricades érigées dans les rues voisines les en ont empêchés.
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L’Hôtel de ville a été libéré sans trop de difficultés dès le lendemain. Il garde néanmoins sur ses murs la trace des combats occasionnés, à l’angle du parvis et de la rue de Rivoli.
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Quant à la façade de l’école des Mines, boulevard Saint-Michel, elle est criblée de balles de mitraillettes. Et conserve des cicatrices du bombardement allemand du 30 janvier 1918.
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Le palais du Luxembourg ayant été le quartier général de l’état-major de la Luftwaffe pendant l’Occupation, on s’est beaucoup battu aux alentours, comme en témoigne la façade du théâtre de l’Odéon, côté rue de Vaugirard.
Ou encore l’arrière du monument à la mémoire de l’écrivain Stendhal, réalisé par les sculpteurs Auguste Rodin et Pierre-Jean David en 1920, dans le jardin du Luxembourg.