Tout a commencé sur Twitter le 15 septembre dernier, avec un post :
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Drôle, mais aussi intrigant, le récit a récolté des milliers de likes et des dizaines commentaires de parents, frères ou sœurs qui ont échangé leurs souvenirs en la matière.
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Il suffit de taper “mon enfant voit des fantômes” sur Internet pour constater que les témoignages et les conseils pullulent.
Invitée sur RMC, cette médium l’assure :
“Les premières ‘victimes’ des manifestations paranormales, ce sont les enfants. Jusqu’à 7 ans, ils disent voir les amis imaginaires, qu’ils décrivent parfaitement comme étant des forces intelligentes qui viennent jouer avec eux, sous des formes d’enfants ou d’adultes plutôt sympathiques, que l’on prend pour des personnages imaginaires mais qui ne le sont pas forcément.”
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Au gré de nos pérégrinations, on est carrément tombés sur une vidéo pour venir en aide aux “enfants medium”. On comprend. Un enfant qui a des visions, c’est effrayant.
“Est-ce que c’est vrai ou est-ce que c’est faux ?”
Sans se prononcer sur l’aspect paranormal de ces “apparitions”, la pédopsychiatre Christine Barois conseille aux parents de demander dans un premier temps aux enfants : “Est-ce que c’est vrai ou est-ce que c’est faux ?” Il faut essayer de les aider à se mettre dans la case réalité ou fiction, explique-t-elle à Konbini news.
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Quoi qu’il en soit, il faut prendre ces récits au sérieux. “Il ne faut surtout pas moquer ce genre d’histoires”, insiste la pédopsychiatre. Et si l’enfant est effrayé, il ne faut pas hésiter à mettre de la lumière ou à rester avec lui, ajoute-t-elle.
Par ailleurs, les récits d’apparition compilés sous le tweet d’@Onselaisselanui ont bien souvent eu lieu la nuit. Cet élément devrait être de nature à rassurer les parents concernés. “Souvent, la nuit, on est entre veille et sommeil”, explique Christine Barois. Et d’ajouter qu’on parle en la matière d’hallucinations hypnagogiques – qui peuvent intervenir quand on s’endort –, ou hypnopompiques, lorsqu’elles ont lieu au moment du réveil.
S’il existe dans certains cas une explication scientifique à ces manifestations, trouver la causalité n’aide pas forcément, selon la pédopsychiatre. “Honnêtement, si on se lance dans la recherche d’une explication, le danger c’est qu’on peut très bien en trouver une comme trente”, tranche la pédopsychiatre.