Deux jeunes hommes sont en garde à vue depuis mardi dans le cadre de l’enquête sur la mort de Jérémie Cohen, a annoncé mercredi à l’AFP le parquet de Bobigny.
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Les gardes à vue, entamées mardi, ont été prolongées mercredi à la mi-journée dans les locaux de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Le parquet n’a cependant pas précisé si les deux suspects, âgés de 27 et 23 ans, ont été interpellés ou s’ils se sont rendus.
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Le mercredi 16 février vers 20 heures, Jérémie Cohen, 31 ans et porteur d’un handicap léger, traversait les voies ferrées quand il a été percuté par le tramway à Bobigny (Seine-Saint-Denis) juste après avoir été frappé par des jeunes. En arrêt cardiorespiratoire et victime d’un traumatisme crânien, il est décédé à l’hôpital peu après minuit.
Instrumentalisation politique
Six jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, l’affaire a pris une dimension politique lorsque le candidat d’extrême droite Éric Zemmour s’est demandé si Jérémie Cohen est “mort parce que juif”. Marine Le Pen lui a emboîté le pas en évoquant un “acte criminel” qui “pourrait être un meurtre antisémite”.
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Face à l’avalanche de réactions politiques, le procureur de Bobigny Éric Mathais a pris la parole la semaine dernière pour indiquer que l’enquête, ouverte pour “violences volontaires en réunion”, ne permettait pas à ce stade d’établir de “motifs discriminatoires” dans la mort du jeune homme.
Dans une conférence de presse vendredi, la famille du jeune homme a elle aussi appelé à “rester prudent” face aux affirmations d’un mobile antisémite.
Konbini news avec AFP
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