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Ce lundi 19 novembre c’est la Journée mondiale des toilettes. Cela pourrait être une farce un peu triviale, mais c’est très sérieux. Il s’agit de sensibiliser les pouvoirs publics du monde entier sur l’accès aux toilettes dans le monde. Créée en 2001, elle est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 2013.
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C’est un problème qui concerne des milliards de personnes : 4,5 pour être précis, soit 60 % de l’humanité, rapporte le Centre d’information sur l’eau à l’occasion de cette journée de mobilisation.
L’organisme français précise qui se cache derrière ce chiffre. Il s’agit de toutes celles et ceux qui n’ont pas de toilettes à la maison ou dont les toilettes ne permettent pas une gestion hygiénique des excréments.
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En conséquence plusieurs centaines de millions de personnes sont contraintes de faire leurs besoins en plein air, un enjeu de santé publique majeur : “Les matières fécales ne sont donc ni recueillies ni traitées. 80 % des eaux usées retournent dans l’écosystème sans avoir été traitées ou réutilisées”, précise la note publiée sur le site du Centre d’information sur l’eau.
L’Inde est particulièrement touchée. Faute de toilettes, des millions d’Indiens font au bord de la route, un vrai calvaire pour les Indiennes qui sont nombreuses à préférer se retenir. Le problème est pris très au sérieux par le gouvernement qui construit actuellement des millions de latrines.
On apprend également qu’une école sur trois dans le monde ne dispose pas de sanitaires. Encore une fois, c’est particulièrement préjudiciable pour les filles en période de règles. “900 millions d’écoliers dans le monde ne disposent pas d’installations pour le lavage des mains – ce qui favorise la propagation de maladies mortelles.”
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En France, nous disposons, quasiment tous, de toilettes à domicile. Dans les établissements scolaires où l’on déplore trop souvent l’état des toilettes, le problème est lié au mauvais entretien pas à l’absence de réseaux d’assainissement.