Naomi Seibt est elle aussi jeune (19 ans), européenne (allemande) et militante. Mais si les similitudes avec la jeune activiste suédoise Greta Thunberg sont indéniables, leurs combats sont diamétralement opposés : Naomi Seibt s’est engagée contre “l’alarmisme climatique”.
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Selon le Washington Post, qui a consacré un portrait à la jeune allemande, elle aurait été repérée par le think–tank Heartland Institute, connu pour son engagement contre le consensus scientifique sur le réchauffement climatique et proche de l’entourage de Donald Trump. L’institut l’aurait même engagée pour “être le visage de sa campagne remettant en cause [ce] consensus”.
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Dans ce portrait, il est précisé que Naomi Seibt ne conteste pas l’impact des émissions de gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique, mais qu’elle reproche aux militants et activistes d’exagérer cet impact.
Présentée comme une proche du parti d’extrême droite allemand Afd, elle n’apprécie pas l’étiquette d’une “anti-Greta”. “Il suggère que je suis moi-même une marionnette endoctrinée, pour l’autre côté je suppose”, aurait-elle exprimé dans une des vidéos publiées sur sa chaîne YouTube.
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La jeune femme semble néanmoins jouer de cette comparaison. Elle aurait détourné le fameux “je veux que vous paniquiez” de Greta Thunberg lors de son discours à Davos en : “Je ne veux pas que vous paniquiez. Je veux que vous réfléchissiez”, dans une vidéo publiée sur le site du Heartland Institute. C’est également sur ce site Internet que l’on peut lire, sous une vidéo intitulée “Naomi Seibt vs. Greta Thunberg” :
“Greta Thunberg a pris le monde d’assaut avec ses prédictions climatiques apocalyptiques. Naomi Seibt, une étoile montante, plaide en faveur d’un discours scientifique approprié sur le changement climatique. Qui vous semble être la plus raisonnable ?”
Selon le Washington Post, Naomi se ferait également “l’écho du scepticisme d’extrême droite sur le féminisme et l’immigration”.
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