Jeudi, l’ancienne ministre Christiane Taubira, alors en déplacement dans l’Ariège, a affirmé “réfléchir très sérieusement” à se présenter à l’élection présidentielle d’avril 2022, précisant qu’elle dévoilera sa décision “le 15 janvier au plus tard”.
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“Je réfléchis très sérieusement à pouvoir être en capacité d’agir sur l’amélioration de la vie des Françaises et des Français”, a déclaré l’ancienne garde des Sceaux, après avoir visité une ferme d’agriculture biologique sur la commune de Saverdun.
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“Je veux agir en termes de politique publique, et je sais ce que ça veut dire, j’ai déjà exercé le pouvoir”, a ajouté Christiane Taubira, qui a été ministre de la Justice de 2012 à 2016.
Elle a indiqué qu’elle dévoilerait sa décision “le 15 janvier au plus tard”, soit moins de deux semaines avant la Primaire populaire, initiative citoyenne prévue du 27 au 30 janvier.
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Christiane Taubira a par ailleurs vivement réagi aux propos du président Emmanuel Macron, qui s’est dit prêt à “emmerder” les non-vaccinés, ainsi qu’à ceux de la candidate des Républicains, Valérie Pécresse, qui a dit jeudi vouloir “ressortir le Kärcher”.
“Ce sont des déclarations de fragmentation. Il y a un projet politique derrière ça : c’est la fragmentation, la fracture, la division systématique, et en fin de compte la dislocation de la société, et nous allons tous y perdre”, s’est-elle indignée.
“Le président avait jusque-là essayé d’éviter la vulgarité. Là, il a fait une déclaration qui est quand même très préoccupante”, a dénoncé l’ancienne garde des Sceaux sous François Hollande. Elle a par ailleurs souligné “l’obligation permanente de dignité et de responsabilité” des responsables politiques.
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Konbini news avec AFP