Quelques minutes après avoir appris sa défaite au second tour de l’élection présidentielle, la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen s’est exprimée auprès de ses militants parisiens au pavillon d’Armenonville, dans le bois de Boulogne.
Publicité
Publicité
La candidate a commencé son discours en dénonçant des “méthodes déloyales, similaires à ce que vivent les Français”. Cependant, elle a affirmé que son score, plus de 40%, est “une éclatante victoire”, au son des applaudissements de ses militants.
Les Résultats de la Présidentielle 2022 proposés par Le Monde
Publicité
Marine Le Pen a continué en exprimant sa gratitude pour ses électeurs, et particulièrement ceux “en province, dans les campagnes et en outre-mer”. Elle a rappelé ainsi que cette “France trop oubliée, nous, nous ne l’oublierons pas”. N’ayant “aucun ressentiment ni rancœur” , la représentante du Rassemblement national a répété sa détermination à continuer à se battre contre le pouvoir en place, évoquant le souhait des Français “d’un contre pouvoir fort, d’une opposition pour les défendre et les protéger”.
Publicité
Marine Le Pen donne rendez-vous à ses électeurs pour les législatives
Marine Le Pen a ainsi affirmé devant ses soutiens qu’elle “poursuivrai” son “engagement pour la France et les Français”, au son des “Marine” scandé par le public. À quelques semaines des élections législatives en juin prochain, la candidate a appelé à une “grande bataille électorale”, aux côtés de Jordan Bardella.
Cette nouvelle échéance électorale qui se veut une chance pour le Rassemblement national, qui espère rassembler un grand nombre de députés en juin prochain. “Jamais je n’abandonnerai les Français” a-t-elle conclu, avant d’entamer la Marseillaise.
Publicité
Le porte-parole de Marine le Pen, Louis Aliot, s’est projeté vers les élections législatives dimanche, prônant “un bloc populaire” contre “un bloc élitaire”, au soir de la défaite de la candidate de son parti au second tour de l’élection présidentielle.
“Le débat sur l’extrême droite ne fonctionne pas, il va falloir que toute la classe politique fasse face aux critiques. Il n’y a pas 42% de gens qui sont d’extrême droite en France”, a jugé M. Aliot sur le plateau de France 2, redoutant “un troisième tour social qui se fera dans les rues”.
Konbini News avec l’AFP
Publicité