La candidate du Rassemblement National (RN) à la présidentielle Marine Le Pen a rejeté mardi la possibilité qu’Éric Zemmour, arrivé quatrième au premier tour, fasse partie de son gouvernement si elle est élue à l’Élysée le 24 avril. Interrogée sur France Inter sur un tel scénario, elle a répondu : “Non, ça n’est pas une possibilité. Il n’en a pas le souhait et je n’en ai pas le souhait non plus”.
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“J’ai exprimé tout au long de la campagne du premier tour les divergences que je pouvais avoir avec Éric Zemmour, mais j’ai toujours concédé qu’il faisait partie du camp de ceux qui croient en la France, qui croient que la France doit redevenir un pays souverain”, a tout de même souligné la candidate RN.
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Interrogée sur la possibilité d’alliances avec le parti Reconquête ! du candidat d’extrême droite aux législatives du mois de juin, elle a considéré que “nous n’en sommes pas là”, puisque reste encore le second tour à passer, tout en soulignant que “ça dépendra aussi des résultats des présidentielles”.
Éric Zemmour a appelé dès dimanche soir ses électeurs à voter pour Marine Le Pen au second tour le 24 avril, malgré ses “désaccords” avec elle. Depuis, Marion Maréchal, soutien d’Éric Zemmour et nièce de Marine Le Pen, a douté lundi de la capacité de la candidate RN à l’emporter face à Emmanuel Macron si elle ne scelle pas “des alliances” à droite. “La balle est dans son camp”, a-t-elle dit à propos de Mme Le Pen. Le parti Reconquête ! d’Éric Zemmour se défend toutefois de tout “marchandage”.
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Interrogée par ailleurs sur l’identité de son Premier ministre si elle était élue, Marine Le Pen a refusé de répondre même si elle a assuré avoir déjà fait son choix. Elle a assuré qu’elle disposait de “toutes les équipes qu’il faut” en cas d’élection. “Je pourrais même en constituer quatre ou cinq”, a-t-elle assuré, évoquant “des gens de très grande qualité, des maires, des conseillers régionaux, des gens élus depuis parfois des décennies et qui ont donc une très bonne connaissance du pouvoir”.
Avant le premier tour de la présidentielle, elle n’avait pas exclu, si elle est élue, la participation à son “gouvernement d’union nationale” de gens venus “de la gauche chevènementiste, c’est-à-dire d’une gauche souverainiste”.“Un fantasme totalement irréalisable” pour Marion Maréchal, pour qui “ces gens ne viendront jamais”.
Konbini news avec AFP
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